L’ancien président René Préval n’aurait pas été empoisonné, mais aurait plutôt souffert, mais de détresse respiratoire, provoquée par une broncho-pneumopathie chronique obstructive, selon le directeur de l’institut médico-légal
Port-au-Prince, le 24 mai 2017 – (AHP) – L’ancien président René Préval ne serait pas mort empoisonné mais aurait souffert de détresse respiratoire, provoquée par une broncho-pneumopathie chronique obstructive.
C’est ce qu’a indiqué ce mercredi, le directeur de l’institut médico-légal, le Dr Jean Armel Demorcy, se basant sur les résultats de l’autopsie et de l’analyse des échantillon d’organe qui avaient été prélevés de son cadavre.
Il s’agit donc, d’une mort naturelle, a dit le spécialiste en médecine légale, soulignant que la broncho-pneumopathie obstructive est responsable de 5% des décès enregistrés chaque année dans le monde.
En général, ce sont des fumeurs qui en souffrent, a encore indiqué le médecin légiste qui soutient qu’aucune trace de substance toxique n’a été retrouvée lors de l’autopsie, ni après l’analyse des échantillon des organes de l’ex-chef de l’Etat.
C’est un laboratoire spécialisé aux Etats-Unis qui a analysé ces échantillons d’organe, a assuré le Dr Demorcy, ajoutant que son cadavre n’avait aucune trace de violence.
Fort de ces constats, le parquet de Port-au-Prince a décidé de classer sans suite, l’enquête qui avait été ouverte sur les causes de la mort de l’ancien président René Préval le 3 mars dernier.
S’il s’agissait d’un délit, on aurait saisi le tribunal correctionnel. S’il y avait crime, on aurait fait appel au cabinet d’instruction pour approfondir l’enquête, mais puisqu’il s’agit de mort naturelle, on ne peut que classer le dossier sans suite, a dit le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince.
C’est l’ancien chef du parquet de la capitale, Me Jean Danton Léger qui, au lendemain de la mort subite de l’ancien président René Préval avait ouvert……………………..lire la suite sur ahphaiti.org