Krishna Maurice: un petit qui rêve grand
Source Legupeterson Alexandre | Le Nouvelliste
Plusieurs dizaines de jeunes pratiquant le tennis, venus du monde entier, s’exercent à l’eXtreme Tennis Academy. Au nombre de ces athlètes, le jeune Haïtien Krishna Maurice, né à Port-au-Prince, le 29 février 2000 (16 ans). En effet, pendant environ un mois, à raison de 500 dollars US par semaine, le fils de Joseph Job Maurice et d’Irma Astier Maurice, logé et nourri à l’Academy, a pris part aux différentes activités (entraînements, matchs, et autres…) organisées par cette dernière. L’objectif de Krish et de ses parents est clair: décrocher un «scholarship».
S’exprimant à ce sujet, son père, plus que confiant, a fait savoir : « A l’Academy, les coachs, sans exception aucune, pensent que Krishna a le niveau pour attirer les universités, et du même coup, bénéficier d’un scholarship. Pour l’instant, on n’est pas pressé », a-t-il laissé entendre avant de confirmer l’intérêt de certains coachs dominicains qui ont voulu que son fils se rendît là-bas pour s’entraîner dans de meilleures conditions. Les éloges pleuvent à propos de Krishna Carlos, le coach principal de l’eXtreme Tennis Academy, ne tarit pas d’éloges au sujet de Krishna.
« Potentiellement, Krishna, qui a fait preuve d’une extrême intelligence dans son jeu, a de forte chance de s’emparer d’un scholarship. Cependant, il reste à corriger certaines lacunes ». Même son de cloche de la part de Francky St-Louis, ex-entraîneur de Krishna. « Ce type, s’il continue à travailler et qu’il ait pu trouver une aide financière, pourra devenir un grand champion ». Pour ce qui est de sa grande sœur Kaïna et de son petit frère Karl-Fréderic, Krish peut rivaliser sur un court de tennis même avec Rapfhael Nadal au top de sa forme. Pour sa part, l’élève de rhéto des cours privés Bellerice Castera, plus réservé que jamais, fixe déjà son objectif.
« Pour intégrer cette Academy, je sais que mes parents ont consenti pas mal de sacrifices, et ce, en termes d’argent et de temps. Je ne suis pas là pour faire du tourisme. Au contraire, j’ai la volonté manifeste d’obtenir un scholarship et, s’il le faut, intégrer le monde professionnel du tennis », dit clairement Krishna qui rappelle, par sa coiffure, le joueur français Gaël Monfils. À la question, où avez-vous trouvé l’aide financière pour pousser votre fils vers le haut niveau et êtes-vous confiant qu’il aura la chance de décrocher un scholarship…….lire la suite sur lenouvelliste.com