Haïti – Justice: Un jugement exécuté avec violence
Source Roberson Alphonse || Le Nouvelliste
Ce jeudi, on pouvait voir, sur les murs extérieurs de la Sun Auto, à Tabarre, des graffitis : « jugement exécuté ». Joint par le journal, en fin d’après-midi, le P.D.G de cette entreprise, Daniel Rouzier, en voyage à l’extérieur ce jeudi 11 août, a indiqué, selon le rapport de ses collaborateurs, que des individus apparemment lourdement armés, encagoulés, une patrouille du commissariat de Cazeau 1-642, sans plaque d’immatriculation et un « juge de paix en sapat » sont venus exécuter une décision en dépossession de la Cour de cassation. Ils ont violenté les gens présents, déchiré des chèques que des clients avaient en main, saccagé les locaux de la Sun Auto et du consultat de la Jamaïque, peint des graffitis, frappé des employés, bousculé des clients, a détaillé Daniel Rouzier, indiquant que ces individus seraient apparemment à la solde d’un certain Mérizier.
Mais voilà, a expliqué Daniel Rouzier, « ce jugement de dépossession de terrain provenant de la Cour de cassation n’a ni le nom de Sun Auto, ni le mien en tant que P.D.G. de l’entreprise. Je n’ai rien à voir avec ce jugement. Je n’ai pas été appelé en justice ». « Ils sont venus exécuter une décision qui n’a rien à voir avec moi dans une violence inouïe », a-t-il souligné, remerciant le ciel que ses agents de sécurité, désarmés, n’aient pas réagi. « Cela aurait provoqué un petit carnage », a dit Daniel Rouzier.
Le terrain…
« C’est un terrain qui a été acheté il y a 21 ans des héritiers Lespinasse. Financé par la Unibank, le terrain a été enregistré chez le notaire Cassagnol. Je paie des frais d’hypothèque parce que l’achat du terrain a été financé. Chaque année, je paie l’impôt locatif à la mairie de Tabarre », a expliqué Daniel Rouzier, qui se demande …..lire la suite sur radiotelevisioncaraibes.com