Le Sénat américain confirme la gestion calamiteuse de la Croix-Rouge américaine en Haïti

Sources : ProPublica et NPR || Le Nouvelliste

La rédaction publie la traduction de cet article conjoint de ProPublica et de NPR basé sur le rapport du sénateur américain Charles Grassley sur la Croix-Rouge américaine qui constate que l’organisation est incapable, à bien des égards, de fournir des justifications sur les dépenses d’une grande partie des dons récoltés pour Haïti.

Le sénateur américain Charles Grassley a publié, le jeudi 16 juin 2016, un rapport de 300 pages sur la Croix-Rouge américaine qui soulève des questions fondamentales quant à son intégrité et sa gestion de l’argent des donateurs. Le sénateur républicain de l’Iowa a lancé son enquête, qui a duré une année, à la suite des reportages de ProPublica et de NPR sur comment, par exemple, un projet ambitieux de la Croix-Rouge américaine visant à construire des logements a fini par construire six maisons permanentes.

Le Croix-Rouge américaine a collecté près d’un demi-milliard de dollars après la catastrophe du 12 janvier 2010, plus que tout autre organisme à but non lucratif.

Après le séisme en Haïti, la Croix-Rouge a dépensé des dizaines de millions de dollars de plus que ce qu’elle avait précédemment reconnu sur les dépenses internes. La Croix-Rouge a fait savoir à Grassley que cet argent avait été en grande partie consacré à la surveillance pour s’assurer que l’aide octroyée à Haïti a été utilisée correctement. Mais le bureau de Grassley a constaté que l’organisme de bienfaisance « est incapable de fournir une preuve financière que les activités de surveillance ont en effet eu lieu. »

Il y a des «préoccupations importantes et fondamentales sur la Croix-Rouge en tant qu’organisation », conclut le rapport. Dans une interview sur le rapport, Grassley a déclaré que, même après un an de va-et-vient avec la Croix-Rouge, « nous n’avons pas eu de réponses satisfaisantes. »

Les responsables de la Croix-Rouge, y compris Gail McGovern, la directrice exécutive, ont à maintes reprises dit au public …..lire la suite sur lenouvelliste.com

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