Le président Jocelerme Privert rencontre séparément des parlementaires, des partis politiques et le cep après des entretiens avec le secteur privé et la société civile. Les partis politiques se seraient accordés sur la nécessité d’arriver à un consensus qui puisse désamorcer la crise redoutée

Port-au-Prince, le 9 juin 2016 – (AHP) – A quelques jours de l’expiration du mandat de 120 jours du président provisoire Jocelerme Privert, selon les termes de l’accord du 5 février dernier, les tractations se poursuivent.
Le  chef de l’Etat a rencontré enre autres  ce jeudi  parlementaires,  partis  politiques et membres du Conseil electoral provisoire (CEP)
Déjà depuis lundi, le président Privert avait entrepris de s’entretenir avec des représentants de plusieurs secteurs dont le secteur privé des affaires, la societé civile pour leur faire comprendre la nécessité de préserver la stabilité du pays.
Ce jeudi, c’est avec les membres des bureaux des deux branches du parlement qu’il  s’est entretenu. Le groupe minoritaire au sénat avait demandé au président du grand corps de ne signer aucun traité, accord, convention ou autres documents pouvant engager le Sénat sans avoir reçu au préalable le mandat de l’assemblée.
Cette  rencontre  a porté sur la conjoncture actuelle en vue de trouver la meilleure solution à la crise politique.
Le sénateur Carl Murat Cantave, du groupe minoritaire, proche de l’ancien président Michel Martelly,  a indiqué que le président Larêche ne pourra que relayer la position des deux  groupes sans engager le sénat.
Il a réaffirmé la volonté de son bloc de s’accrocher à l’idée que le président Jocelerme Privert quitte le palais national  le 14 juin prochain pour permettre au conseil des ministres, sous la présidence du premier ministre, de gérer le pays.
Cela, dit-il, est conforme à l’article 149 de la constitution et nous n’avons pas besoin d’accord sur cette question, a-t-il dit.
Toutefois, au autre secteur de l’opposition estime que si le president doit partir, le premier ministre doit le suivre, puisqu’on est en dehors de la constitution et que si le premier ministre est là, c’est sur la base du même accord du 5 février.
Le président ai du sénat, Ronald Larêche confirme avoir reçu …..lire la suite sur ahp.org

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