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A l’appel du groupe des 8 candidats à la présidence, plusieurs milliers de personnes ont à nouveau gagné les rues ce vendredi à Port-au-Prince pour continuer d’exiger la mise en place d’une commission indépendante appelée à faire la lumière sur les fraudes électorales ayant entaché la présidentielle du 25 octobre. Les manifestants n’ont pas manqué de scander des propos hostiles au président Michel Martelly, à son dauphin Jovenel Moise et aux conseillers électoraux. En dépit d’une forte présence policière, les protestataires ont essuyé des jets de pierres de la part d’un groupe d’individus non identifiés au niveau de Delmas 95. La situation était très tendue au haut de Delmas où des tirs ont été entendus alors que des pneus enflammés étaient entreposés sur l’autoroute, ce qui a paralysé totalement la circulation. Au moins 2 blessé ont été enregistrés et deux véhicules incendiés.
Célébration ce vendredi 20 novembre de la journée mondiale des droits de l’enfant. A cette occasion, la directrice de l’institut du bien-être social et de recherche, Arielle Jeanty Vildrouin a appelé les acteurs impliqués dans les mouvements de protestation contre les résultats des élections, au respect des droits des enfants à travers le pays.
Dans son communiqué numéro 94, le conseil électoral provisoire dit déplorer les incidents malheureux survenus lors de la manifestation du 18 novembre prochain. Tout en lançant un appel au calme et à la modération, le CEP informe qu’il a pris contact avec les protagonistes concernés par les délibérés du BCEN pour les informer des prochaines étapes à franchir dans le traitement des contestations. Le conseil invite tous les acteurs engagés dans le processus électoral à créer un climat de sérénité indispensable à la poursuite du processus.
Une messe d’action de grâce a été célébrée ce matin au centre de détention des mineurs en conflit avec la loi, à Delmas 33, à l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant. En la circonstance, le directeur de l’APENAH, Jean Gardy Muscadin, reconnait que les mineurs en conflit avec la loi incarcérés au CERMICOL, sont victimes de la faiblesse du contrôle social de l’état et de la société en général.