Éphéméride du jour,…6 mai 1911, Naissance de Guy Augustin Marie Jean de Pérusse des Cars, dit Guy des Cars, écrivain, journaliste français
Ephéméride du Jour
6 mai 1911 Naissance de Guy Augustin Marie Jean de Pérusse des Cars, dit Guy des Cars, écrivain, journaliste français
Il a fait ses études chez les Jésuites, entre autres, au Collège Saint-François-de-Sales (Évreux), où il entre à l’âge de 7 ans ; il en sort à 16 ans. Entre-temps, il est renvoyé six fois. Ses maîtres disent de lui « Brillant esprit, mauvais élève ». À 19 ans, il part pour le Chili pour mettre fin à une aventure galante et, lors de son retour en France, il écrit une comédie de boulevard, la Croisière pour dames seules. Il embrasse alors la carrière de journaliste. À 28 ans, il est rédacteur en chef du Jour.
Lieutenant dans le 102e régiment d’infanterie qui a participé à la bataille de l’Ailette, il reçoit la croix de guerre pour sa conduite au front. Après la défaite de 1940, il se retire dans le Midi, où il écrit son premier roman L’Officier sans nom, un livre de guerre qui reçoit le prix Goncourt de zone libre en 1941. Il a écrit de nombreux romans qui ont eu un grand succès, dont L’Impure, La Brute, La Dame du cirque, Le Château du clown, Les Filles de joie, Le Faussaire, L’Envoûteuse, La Justicière, L’Entremetteuse, La Maudite.
En 1962, il fut élu directeur de l’Académie du Maine. En 1974, il publia un récit en forme de confession autobiographique, à diffusion nettement plus confidentielle sans doute, mais non dénué d’intérêt documentaire, sous le titre : J’ose.
Guy des Cars fut également un grand amoureux des arts du cirque. En 1980, il participa avec Yves Mourousi, Francis Fehr, Christian Boner et Jean-Pierre Thiollet à la création de l’association de la presse, du music-hall et du cirque (PAVDEC-Presse associée de la variété, de la danse et du cirque) que présida Jacqueline Cartier et qui, avec le soutien amical de Pierre Cardin et d’autres personnalités parisiennes, a joué un rôle notable tout au long des années 1980 et jusqu’au milieu des années 1990.
Rattachant ses œuvres à la catégorie du « roman de gare », ouvrage distrayant et superficiel, certains critiques littéraires l’avaient surnommé « Guy des Gares ».
Il meurt le 21 décembre 1993 dans les bras de son fils Jean.
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Aujourd’hui, 6 mai 2015
126ème jours de l’année, 19ème semaine de l’année
239 jours avant la fin de l’année
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JOURNEES NATIONALES
Saint Dominique Savio, célébré partout dans le monde par la famille salésienne et en Haïti il est célébré à Pétion-ville.
Bulgarie : Journée de la Valeur et de l’Armée connue sous le nom de journée Saint Georges
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Jour de l’orgue
Cette journée mondiale a été créée par l’association Orgue en France et souhaite fédérer chaque année des centaines de manifestations dans toutes les villes et les villages disposant d’un orgue. Il y en a eu pas moins de 600 en 2012…
À cette occasion, les organistes de tous niveaux, les facteurs d’orgues, les amoureux de la musique d’orgue, unissent leurs efforts pour valoriser le patrimoine organistique français.
850 concerts sur 5 continents
En 2013, l’événement prend une nouvelle ampleur et concerne les 5 continents, avec plus de 850 concerts qui feront résonner les œuvres du répertoire aussi bien dans les lieux de culte que dans les salles de concerts.
Les concerts s’étendront sur plus de vingt-quatre heures (compte-tenu des décalages horaires) et conféreront à cette manifestation une envergure sans précédent.
http://www.journee-mondiale.com/329/jour-de-l-orgue.htm
Journée Mondiale du coloriage
« […] Sous les huées des enfants prodiges
Avec des craies de toutes les couleurs
Sur le tableau noir du malheur
Il dessine le visage du bonheur. »
Jacques Prévert
Quelle belle journée que celle du coloriage, non pas qu’elle soit forcément « utile » (au sens du mot dans le jargon de l’économie) mais au moins elle met de la couleur dans nos vies. Et c’est n’est pas le Cancre de Jacques Prévert qui nous démentira !
Un thème par an
Cette journée existe depuis quelques temps déjà et, chaque année, un thème lui est attribué. En 2013, il s’agissait de colorier la protection de l’environnement. Les années précédentes avaient été illustrées de thèmes très différents, comme la gastronomie (2012), les arbres et les animaux de la forêt (2011), et même la fratrie ou encore l’astronomie les années précédentes.
Plus d’une vingtaine de pays participent à l’événement, répartis sur tous les continents. Gageons que ce nombre ira en augmentant !
http://www.journee-mondiale.com/337/journee-mondiale-du-coloriage.htm
Journée internationale sans régime
Cette journée d’origine anglo-saxonne date de 1992. Elle a été initiée par une diététicienne, Mary Evens Young, une ancienne anorexique, après avoir visionné une émission sur la chirurgie de l’obésité.
Elle s’est employée à faire connaître ce « No Diet Day » qui est désormais célébré dans un grand nombre de pays, dont la France, depuis 2003. Le signe de reconnaissance est un ruban bleu croisé. Un détournement de cordon bleu ?
Dire non aux régimes dangereux
Le but de cette journée sans régime est d’affirmer qu’on peut manger sans avoir à se sentir coupable, en se faisant plaisir, sans être esclave de la dictature de la minceur qui règne toujours en maîtresse !
De nombreux régimes alimentaires peuvent aujourd’hui et qualifiés de dangereux et les charlatans en la matière sont légion. Le conseil donné par les spécialistes sera certainement de ne pas succomber aux sirènes du premier venu et confier sa santé à la seule personne qui soit en mesure d’apprécier une situation dans son ensemble, son médecin traitant !
Prévenir les discriminations
Les discriminations dont souffrent les gros (ses) posent aussi question… et on pourra dire que les mentalités auront changé quand le regard des autres aura changé.
http://www.journee-mondiale.com/336/journee-internationale-sans-regime.htm
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UN FAIT A RETENIR
2001 Jean Paul II devient le premier pape à entrer dans une mosquée
Le Pape a franchi le seuil de la mosquée des Omeyyades à Damas et a pénétré dans la cour, sous les applaudissements de la foule, accompagné par le mufti -théoricien musulman – de la république syrienne, cheikh Ahmed Kaftaro. Le Pape a continué à renouveler ses appels à la paix au Proche-Orient, exhortant musulmans, chrétiens et juifs à suivre la voie de la «compréhension» et du «respect». Dans la mosquée, Jean Paul II s’est recueilli sur le tombeau de marbre blanc qui renfermait la tête de saint Jean-Baptiste.
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HAITI
6 Mai
1794 Toussaint prit possession des Gonaïves et se range du côté des Français
Attaquée par les forces de Toussaint, la ville des Gonaïves, alors sous le joug des Espagnols, fut capturée. Un massacre s’ensuivit ce qui porta la grande partie de la population à fuir.
Toussaint, dans des lettres adressées au curé de la ville et à certains notables déplora les suites fâcheuses de la prise de la ville due aux massacres faits à son insu.
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La Pensée du Jour
«Rien n’est juste que ce qui est honnête; rien n’est utile que ce qui est juste..»
Maximillien Robespierre
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PRENOM DU JOUR
Sainte Prudence
Religieuse augustine originaire de Milan, elle vécut 38 ans au couvent de Côme (Italie) et y mourut le 6 mai 1492. Les Prudence sont gentilles et tenaces. Leur couleur : le bleu. Leur chiffre: le 6
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Aujourd’hui
Mercredi 6 mai 2015 Pleine Lune
Lundi 11 mai 2015 Dernier Quartier
L’Ere des Taureau, comprise entre le 20 avril et le 19 mai
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LE CULTUREL CHEZ NOUS
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MIZIK LAKAY
James Vergneau dit Rebel Layon «REJWI»
Pour découvrir la musique de Rebel Layon «REJWI», cliquez dans notre site, sur le lien
https://www.youtube.com/watch?v=e2BJU0Njx78
Dans le monde du reggae haïtien, il est perçu comme l’une des rares voix de conscience du mouvement. Après sa migration vers New-York, il se retrouve exposé à des genres comme le hip hop et Raggamuffin, qui allait plus tard l’influencer à développer ses propres morceaux avec un style unique. De retour dans son pays Haïti, en 1998, il apprend la guitare rythmique afin de mieux diriger son talent et de renforcer sa capacité à composer. En 2003, Rebel Layon devient le chanteur fondateur / chef de file du groupe appelé Yizra’el, connu aujourd’hui comme Yizra’el Band. Cette fois, il cible le rythme reggae, dancehall y compris, le tout avec l’intention stricte de répandre un message d’élévation consciente à un public mondial. Sa musique est une mission et l’instrument de révolte contre l’oppression, et toutes les formes de pollution, touchant les aspects les plus profonds de l’amour, de la paix et de l’unité suprême universelle.
Cette semaine Paradox/café des arts rend hommage à Bob Marley, cette légende du raggae. Reben Layon sera sur scène avec d’autres artistes notamment avec : Michael Carthright, Easy M, Don Kato,etc.
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KAY MIZIK LA- Aujourd’hui-10hAM
Atelier de techniques vocales avec le chanteur James Germain
FOKAL – Aujourd’hui-5HPM
Nuits amérindiennes en Haïti
Propos inaugural par Michèle D. Pierre-Louis, Yanick Lahens, Joséphine Bacon et Rodney Saint Eloi. Hommage à Joséphine Bacon : Poèmes et chants
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IFH – Aujourd’hui-6HPM-Entrée libre
Conférence
Musiques de Guadeloupe, patrimoine et diversité
Par Dominique Cyrille, ethnomusicologue.
Cet évènement a lieu dans le cadre du 4e festival Tambours Croisés.
—————————————————————————————————————————PARADOX/CAFE DES ARTS – Aujourd’hui-7HPM
Projection du film : MARLEY
MARLEY est un documentaire américano-britannique de Kevin Macdonald, sorti en 2012, racontant la vie de Bob Marley. Grâce à des archives privées et inédites de la famille Marley, Kevin Macdonald réunit une mine d’informations, des images rarissimes ainsi que des témoignages pour retracer la vie de Bob Marley, de sa naissance en 1945 jusqu’à sa mort en 1981.
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PARADOX/CAFE DES ARTS – Vendredi 8 mai-9HPM
Concert
Hommage à Bob Marley
Avec Rebel Layonn, Mikaelle Cartright, Don Kato, Easy M
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FESTIVAL ARTS- 8 mai 2015
Exposition des œuvres récentes d’Odette Carrié Faustin et Wilson Désir
4, rue Magny, Pétion-ville
COLLEGE DOMINIQUE SAVIO DE PETION VILLE – 9/10 mai 2015
Foire scientifique
Pour marquer les 40 ans du Collège
Avec pour thème : College Dominique Savio : 40 ans de succès pour une plus belle Haïti.
Les élèves de la 7e année à la philo présenteront leurs travaux au public.
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INSTITUT HAITIANO-AMERICAIN – Jusqu’au 8 mai 2015-5hPM
Exposition des œuvres de l’artiste peintre Franckétienne, baptisée LUMIERE NOIRE.
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Centre Pompidou- Paris- jusqu’au 18 mai 2015
Exposition des œuvres du peintre et plasticien français d’origine haïtienne Hervé Télémaque
Une exposition à découvrir absolument!
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L’actualité du monde aujourd’hui
Porter un costume change la façon de penser
https://fr.news.yahoo.com/porter-costume-change-façon-penser-084901863.html
Que faire quand on découvre un essaim d’abeilles ?
https://fr.news.yahoo.com/faire-découvre-essaim-dabeilles-161422939.html
BONJOUR SANTE
Les produits ménagers : des polluants dans nos intérieurs
https://fr.news.yahoo.com/produits-ménagers-polluants-intérieurs-144839934.html
Comment apprendre à retourner le stress à son avantage
https://fr.news.yahoo.com/apprendre-à-retourner-stress-à-avantage-044206110.html
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L’actualité du monde, dans le passé
1708 Décès de Mgr François de Montmorency Laval
Monseigneur de Laval, né le 30 avril 1623 à Montigny-sur-Avre (France) et mort le 6 mai 1708 à Québec (Nouvelle-France), est le premier évêque de Québec et le fondateur du Séminaire de Québec. Il a été déclaré Saint par le pape François le 3 avril 2014, lequel a utilisé le rare processus de canonisation équipollente. Sa fête est le 6 mai.
Premier évêque catholique de la Nouvelle-France, à l’aide de sa fortune personnelle, il a fondé le Séminaire de Québec, dont la vocation était de former les candidats au sacerdoce. L’héritage qu’il a laissé a permis au Séminaire pendant trois siècles de recevoir gratuitement ou à très bon compte des centaines de futurs prêtres pendant les 12 années de scolarité que duraient le cours classique et le grand séminaire. En outre, grâce à ces biens, le Séminaire put en 1852 acquiescer à la demande des évêques de fonder une université française à Québec, en construisant sur la rue des Remparts l’édifice qui allait devenir l’Université Laval. Gisant de Mgr de Laval réalisé par le sculpteur Henri Angers. Mgr François de Montmorency Laval fut inhumé dans la cathédrale qui est la Basilique Notre-Dame de Québec. En 1878, son corps est exhumé et transporté de la cathédrale à la crypte de la Chapelle du Séminaire de Québec.
1758 Naissance de Maximilien de Robespierre
Politicien français né à Arras
Il provoqua la chute des Girondins (1793)
Instigateur de la Terreur
Renversé le 27 juillet 1794
Il fut guillotiné le 28 juillet 1794. Il reste l’un des personnages les plus controversés pendant la révolution française, surnommé « l’Incorruptible » par ses partisans, « la chandelle d’Arras » par ses opposants royalistes puis « dictateur sanguinaire » pendant la Terreur.
Élu député du Tiers état aux États généraux de 1789, il devient bientôt l’une des principales figures des « démocrates » à l’Assemblée constituante, défendant l’abolition de l’esclavage et de la peine de mort, le droit de vote des gens de couleur, des juifs ou des comédiens, ainsi que le suffrage universel et l’égalité des droits, contre le marc d’argent. Il décide aussi de réglementer sévèrement la Bourse. Son intransigeance lui vaut bientôt d’être surnommé « l’Incorruptible ». Membre du club des Jacobins dès ses origines, il en est le plus illustre membre et l’une des figures de proue. Après la scission des Feuillants, il contribue à sa réorganisation et lui permet grandement de conserver le soutien de la plupart des sociétés affiliées de province.
Opposé à la guerre contre l’Autriche en 1792, il s’oppose à La Fayette et soutient la chute de la royauté. Membre de la commune insurrectionnelle de Paris, il est élu à la Convention nationale, où il siège sur les bancs de la Montagne et s’oppose à la Gironde. Après les journées du 31 mai et du 2 juin 1793, il entre le 27 juillet 1793 au Comité de salut public, où il participe à l’instauration d’un gouvernement révolutionnaire et de la Terreur, dans un contexte de guerre extérieure contre les monarchies coalisées et de guerre civile (insurrections fédéralistes, guerre de Vendée…).
À la suite de la victoire des comités contre les factions au printemps 1794, il contribue à faire cesser la politique de déchristianisation et fait voter, en qualité de rapporteur, le décret du 18 floréal an II, par lequel « le peuple français reconnaît l’existence de l’être suprême, et l’immortalité de l’âme », et la loi de Prairial, dite de « Grande Terreur ».
Attaqué et isolé au sein de la Convention par d’anciens dantonistes et des envoyés en mission rappelés, mais aussi au sein du gouvernement révolutionnaire par le Comité de sûreté générale et des collègues du Comité de salut public, il prend la Convention à témoin de ces dissensions le 8 thermidor an II, mais ne parvient pas à imposer ses vues. Le lendemain, empêché de parler par ses ennemis, alliés pour la circonstance aux modérés de la Plaine, il est arrêté avec son frère Augustin et ses amis Couthon, Saint-Just et Le Bas. La Commune entre alors en insurrection et le fait libérer, mais il perd du temps, et la Convention le met hors la loi.
Dans la nuit, une colonne armée s’empare de l’hôtel de ville, où il se trouve avec ses partisans, et il est blessé à la mâchoire dans des circonstances incertaines. Après vérification de son identité devant le Tribunal révolutionnaire, il est guillotiné dans l’après-midi du 10 thermidor avec vingt et un de ses partisans. Sa mort entraîne, dans les mois qui suivent, une « réaction thermidorienne », qui voit le démantèlement du gouvernement révolutionnaire et de la Terreur.
Robespierre est sans doute le personnage le plus controversé de la Révolution française. Ses détracteurs (les Thermidoriens, les fondateurs de la IIIe République et les partisans de l’historiographie anticommuniste dont le chef de file fut François Furet) soulignent son rôle dans l’instauration de la Terreur et la nature autoritaire du Comité de salut public. Pour d’autres, Robespierre tenta de limiter les excès de la Terreur, et fut avant tout un défenseur de la paix, un champion de la démocratie directe et de la justice sociale, un porte-parole des pauvres, et l’un des acteurs de la première abolition de l’esclavage en France. Ces historiens font remarquer que la chute de Robespierre, le 9 Thermidor, coïncide avec l’arrêt des mesures sociales qu’il avait prises en faveur des pauvres (la loi du maximum général par exemple, qui contrôlait le prix du pain et du grain), et le triomphe du libéralisme économique. En accord avec cette historiographie, on trouve notamment Albert Mathiez ou Henri Guillemin.
1829 L’Autrichien Cyrill Demian dépose le brevet de l’accordéon
Cyrill Demian, né en 1772 et mort en 1847, est le premier à déposer, avec ses fils Carl et Guido, un brevet de l’accordéon le 6 mai 1829 à Vienne.
La même année, le 19 juin, à Londres, Charles Wheatstone dépose lui aussi un brevet pour un « concertina ».
En 1863, Paolo Soprani fonde la première industrie de l’accordéon à Castelfidardo qui est considéré comme le berceau mondial de l’accordéon.
L’accordéon peut réaliser le rythme aussi bien que la mélodie et l’harmonie. Il équivaut donc à un orchestre, ce qui lui a valu cette place importante dans les bals populaires français.
1833 John Deere fabrique sa première pelle en métal
1840 Première utilisation du Penny noir
Le Penny Black est le premier timbre postal de l’histoire. Il a été émis le 1er mai 1840 au Royaume-Uni, pour un usage à partir du 6 mai. Pour abaisser le prix de transport des lettres, Rowland Hill invente le timbre-poste, payé à un prix uniforme quelque soit la destination et que l’on colle sur la lettre. Pour une lettre de 14 grammes, le timbre-poste coûte un penny. L’expédition du courrier est désormais bon marché et aussi mieux organisée. Cette réforme bénéficie du développement des chemins de fer. Elle sera adoptée par les pays du monde entier, à commencer par la Suisse et le Brésil dès 1843.
1851 Invention d’une machine à fabriquer de la glace
Un brevet a été remis à John Gorrie pour son invention.
1856 Naissance de Sigmund Freud, père de la psychanalyse
Médecin viennois, Freud rencontre plusieurs personnalités importantes pour le développement de la psychanalyse, dont il est le principal théoricien. Son amitié avec Wilhelm Fliess, sa collaboration avec Josef Breuer, l’influence de Jean-Martin Charcot (médecin français) et des théories sur l’hypnose de l’École de la Salpêtrière (Paris) vont le conduire à repenser les processus et instances psychiques, et en premier lieu les concepts d’inconscient, de rêve et de névrose puis à proposer une technique de thérapie, la cure psychanalytique.
Freud regroupe une génération de psychothérapeutes qui, peu à peu, élaborent la psychanalyse, d’abord en Autriche, en Suisse, à Berlin, puis à Paris, Londres et aux États-Unis. En dépit des scissions internes et des critiques émanant de certains psychiatres, notamment, et malgré les années de guerre, la psychanalyse s’installe comme une nouvelle discipline des sciences humaines dès 1920. En 1938, Freud, menacé par le régime nazi, quitte Vienne pour s’exiler à Londres, où il meurt d’un cancer de la mâchoire en 1939.
La « psycho-analyse », dont le terme apparaît en 1896, repose sur plusieurs hypothèses et concepts élaborés ou repris par Freud. La technique de la cure, dès 1898 sous la forme de la méthode cathartique, avec Josef Breuer, puis le développement de la cure type, est le principal apport de la psychanalyse. L’hypothèse de l’inconscient approfondit la représentation du psychisme. Des concepts, comme ceux de refoulement, de censure, de narcissisme, de Moi et d’idéal du Moi, ou davantage métapsychologiques comme les pulsions, la première topique et la seconde topique, le complexe d’Œdipe ou l’angoisse de castration, entre autres, vont, peu à peu, développer et complexifier la théorie psychanalytique, à la fois « science de l’inconscient », selon Paul-Laurent Assoun, et savoir sur les processus psychiques et thérapeutiques.
1880 Fondation de la Société royale des arts du Canada
Fondée par l’Ontario Society of Artists, en collaboration avec l’Art Association of Montréal, sous le parrainage du gouverneur général, le marquis de Lorne, ainsi que de son épouse, Son Altesse Royale la princesse Louise. Il s’agit du plus ancien regroupement national d’artistes professionnels au Canada.
Sa première initiative est la fondation du MUSÉE DES BEAUX-ARTS DU CANADA.
1952 Décès du Dr Maria Montessori, médecin et pédagogue italienne
Elle est issue d’une famille bourgeoise. Son père était un militaire. Bien que, élevée avec des règles de discipline très strictes, sa mère, très proche d’elle, respectait sa liberté.
En 1882, ses parents déménagent à Rome pour qu’elle fasse des études. Ils souhaitent pour elle une carrière d’enseignante.
En 1884, Maria éprouve un très grand intérêt pour les mathématiques et la cuisine. Ceci entraîne les premières difficultés avec son père. Elle intègre alors une école technique pour garçons, y découvre la biologie et décide de devenir médecin. Elle réussit à s’inscrire à la faculté de médecine et à décrocher une bourse. La discorde avec son père s’amplifie, et il décide de se désintéresser de ce qu’elle fait. De nombreuses personnes de son entourage, tant familial qu’universitaire, la critiquent et se montrent hostiles envers elle.
En 1896, à 26 ans, Maria Montessori devient une des premières femmes diplômée de médecine en Italie. Elle travaille ensuite deux ans durant à la clinique psychiatrique de l’université de Rome. Elle y étudie le comportement de jeunes « retardés mentaux ». C’est là qu’elle découvre que ces enfants n’ont aucun jeu à leur disposition, alors qu’ils ont besoin d’actions pour progresser et ont besoin de leurs mains pour développer leur intelligence. Parallèlement, elle découvre les recherches de Jean Itard (1774-1838), médecin, inventeur de l’otorhinolaryngologie, qui travaille auprès de sourds-muets et notamment ses écrits sur Victor, l’enfant sauvage de l’Aveyron, ainsi que ceux d’Édouard Séguin (1812-1880), pédagogue français auprès d’enfants « idiots », à Bicêtre, auteur de Hygiène et éducation des idiots publié en 1846, qui quittera la France en 1850 et deviendra médecin aux États-Unis. À partir de 1900, elle décide de se consacrer à la pédagogie. Elle travaille à la Scuola Magistrale Ortofrenica.
Maria intervient au congrès de pédagogie de Turin en 1899 : Guido Bacceli, Ministre de l’Éducation, lui demande de faire des conférences à Rome peu après. Elle dit alors, en parlant des enfants débiles (au sens médical) : « J’eus l’intuition que le problème de ces déficients était moins d’ordre médical que pédagogique… Je faisais un rapport d’éducation morale ». Peu de temps après, elle crée une école d’orthophrénie. Elle y forme des enseignants et leur fait prendre conscience de l’importance de l’observation : « observer et non juger ». Elle participe à de nombreux congrès à Rome, puis à Paris, d’où elle ramène les œuvres d’Itard et de Séguin qu’elle traduit et recopie à la main. Elle en fait une étude approfondie la nuit ; le jour, elle travaille avec des enfants déficients auxquels elle apprend à lire, à écrire et à qui elle fait passer des examens (avec succès) en même temps qu’aux enfants « normaux ».
En 1901, elle commence à s’intéresser aux enfants « normaux ». Elle entreprend des études de psychologie et de philosophie. En 1906, tournant dans sa vie, elle s’occupe d’enfants « normaux » d’âge préscolaire, pour lesquels elle va créer sa méthode pédagogique.
La création de la première Maison des enfants (Casa dei bambini) a lieu en 1907 dans le quartier populaire de San Lorenzo à Rome. En vue d’améliorer la vie du quartier, un organisme met en chantier la construction de deux immeubles pour regrouper la population des taudis. Son directeur demande alors à Maria Montessori d’organiser la vie des enfants de ces immeubles. Les objectifs sont :
Regrouper tous ces enfants et les empêcher d’errer, de semer le désordre,
Procurer une meilleure hygiène et instaurer une harmonie familiale.
On offre aux enfants une « petite maison » dans une « grande maison » pour y vivre la journée. Les parents ont libre accès à l’école. En contrepartie, ils doivent veiller à la propreté et à la bonne tenue (vestimentaire) des enfants. L’institutrice a l’obligation d’habiter dans l’immeuble pour mieux collaborer avec les parents, dans l’optique commune d’éduquer les enfants. La Casa dei bambini devient une base de recherche, un laboratoire d’expérimentation où Maria Montessori construit et éprouve sa méthode.
Elle organise des cours internationaux à partir de 1913. De nombreuses associations et organisations caritatives lui demandent de créer des maisons d’enfants. Elle multiplie les voyages pour effectuer des conférences et organiser des stages de formation pédagogique.
De 1914 à 1918, Maria part aux États-Unis d’Amérique. Elle y crée un collège pour enseignants et dirige une « semaine pédagogique ».
De 1921 à 1931 elle participe aux échanges de la ligue internationale pour l’éducation nouvelle et en particulier à ses congrès où elle présente ses travaux et rencontre les autres grands pédagogues de ce mouvement tels qu’Adolphe Ferrière, John Dewey et Roger Cousinet.
En 1929 elle fonde l’Association Montessori Internationale dont les objectifs sont de préserver, propager et promouvoir les principes pédagogiques et pratiques qu’elle a formulés pour le plein développement de l’être humain.
En 1936, le gouvernement italien fasciste condamne et proscrit les principes montessoriens : il s’ensuit la fermeture de toutes les écoles Montessori. Maria quitte l’Italie et s’installe en Espagne. L’arrivée au pouvoir de Franco lui fait changer ses plans. Elle s’installe alors aux Pays-Bas.
En 1939, elle est invitée en Inde, à Chennai (Madras) par la Société théosophique pour y donner une formation. Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, elle est assignée à résidence en tant que ressortissante italienne, à Kodaikannal. Avec l’aide de son fils Mario, elle pourra effectuer deux autres formations, et utilisera ce temps pour continuer à développer la méthode pour les 6-12 ans. Elle restera en Inde après la guerre jusqu’en 1946.
En 1952, elle retourne en Europe, tout d’abord en Italie qui la réhabilite, mais elle préfère s’installer aux Pays-Bas. Elle décède à Noordwijk aan Zee (Pays-Bas) en 1952 à l’âge de 81 ans1.
Le fils de Maria Montessori, Mario, continua l’œuvre de celle-ci jusqu’en 1982, année où il décéda à l’âge de 83 ans.
Aujourd’hui il y a plus de 22 000 écoles Montessori sur tous les continents. Plusieurs études ont montré l’intérêt de cette approche pour les enfants victimes des conflits armés (environnement) ou les enfants autistes (combiné avec une approche cognitive comme TEACCH ou ABA).
2006 Décès de Lillian Asplund, la dernière survivante du Titanic
Lillian Asplund est native de Worcester, Massachusetts.
Venant de rendre visite à une aïeule (grand-mère de Lillian, alors âgée de 5 ans), résidente d’Alseda, Småland, Suède, la famille s’est embarquée sur le Titanic aux fins de retourner aux États-Unis. Seule fille de la fratrie, elle est accompagnée de ses deux frères aînés : Oscar (1898), Clarence Gustaf Hugo (1902) ainsi que de son jumeau, Carl Edgar, et de son frère cadet, Edvin Rojj Félix (1909).
Demeurée très longtemps silencieuse au sujet du naufrage, partageant le chagrin de sa mère sur cette tragédie et évitant les médias, elle raconta néanmoins, lors d’une entrevue accordée en 1989, comment avec sa mère, son petit frère, elle rejoignit le canot no 15 par un hublot. Elle rapporta qu’en grand tumulte, le canot fut descendu avant que tous les enfants puissent y trouver place (selon les archives, le canot avait une capacité de 64 personnes alors que 65 y étaient montées). Elle précisa que son père l’aida à grimper dans le canot et qu’elle le vit, ensuite, ainsi que trois de ses frères, rester sur le navire avant d’y périr.
Dans la confusion qui suivit le désastre, un journal de Worcester rapporta que monsieur et madame Asplund avaient été sauvés tous les deux ainsi que Clarence, Lillian et Félix, alors que Filip et Carl s’étaient noyé2. Un article ultérieur disait que Selma et des deux bébés avaient été recueillis dans un hôpital local et que M. Asplund et Clarence étaient apparemment dans un autre endroit. Un autre compte-rendu confirmait que ni Carl Sr. ni Clarence n’étaient parmi les survivants. Le corps de Carl Sr. fut retrouvé par le Mackay-Bennett et rapatrié à Worcester où il fut inhumé à l’All Faiths Cemetery.
Recherches: Nadeige CAJUSTE
Sources: 366jours.free.fr / sudouest.fr / lessignets.fr / fr.news.yahoo.com / alterpresse.org /
haiti-reference.com/haitilibre.com/isere-annuaire.com / http://fr.wikipedia.org /
http://www.haiticulture.ch / http://www.ephemeride.com / http://www.magicmaman.com/prenom/,adelphe,2006200,10968.asp /
http://www.hellocoton.fr / http://expressorion.com / www.lodace.net / http://www.labougeotte.fr / http://moretta.over-blog.com /
http://www.aufeminin.com / http://www.un.org/fr/events/ / www.biography.com