Haïti/Agriculture : Le FIDA accorde 5,66 millions de dollars aux petits agriculteurs
Le Fonds international de développement agricole (FIDA) a annoncé lundi le déblocage de 5,66 millions de dollars pour aider Haïti à améliorer la production agricole dans certaines régions du pays dévastées par le séisme du 12 janvier.
Un accord a en ce sens été signé en République Dominicaine entre le ministre haïtien de l’Agriculture, Joanas Gué, et la directrice de la division Amérique latine et Caraïbes du FIDA, Josefina Stubbs, selon un communiqué du FIDA diffusé depuis le siège de l’organisation onusienne à Rome.
Ce don vient s’ajouter au projet en cours pour accroître la production agricole et moderniser l’infrastructure de l’irrigation. Le renforcement des systèmes d’irrigation y compris ceux endommagés par le tremblement de terre permettra aux petits producteurs d’accroître l’accès aux ressources hydriques, selon le communiqué.
« La priorité du plan de l’agriculture d’Haïti est de créer les opportunités économiques pour les populations en milieux ruraux », a déclaré le ministre Joanas Gué.
Le titulaire de l’Agriculture doit se rendre, le 12 février 2010, à Rome pour rencontrer les chefs des trois agences des Nations Unies basées à Rome (FAO-FIDA-PAM) et discuter avec eux du développement agricole à moyen et long terme, de la sécurité alimentaire et le processus de la planification en matière de nutrition.
Quelque 18.000 familles vont pouvoir bénéficier de ce don qui devra compléter un programme du FIDA destiné en particulier à « soutenir plus de 240.000 petits agriculteurs en leur procurant des semences, des engrais et des outils agricoles », a précisé Josefina Stubbs.
Au cours des trois dernières saisons, le FIDA a apporté une aide de 10,2 millions de dollars américains à Haïti pour améliorer la production agricole.
« Le FIDA continuera de soutenir les Haïtiens en ce moment difficile », a rassuré Mme Stubbs.
Parallèlement, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a lancé un programme de soutien dans l’urgence à 600 personnes pour le déblayage des canaux d’irrigation dans et autour de l’épicentre du tremblement de terre du 12 janvier dernier, en vue de sauver les récoltes de haricots et de maïs.
La FAO dit verser un petit salaire à chaque travailleur et fournit 600 outils qui seront ensuite remis aux associations d’agriculteurs dans les zones rurales de Léogâne. [dol/rv2000]
Oui il faut aider les «petits paysans» en leur distribuant des semences et des engrais. Mais, il est temps de laisser l’agriculture haïtienne sur le seul dos de ces petits malheureux, qui n’ont qu’une petite parcelle de terre, même pas assez pour satisfaire leur besoin. Il est temps, de «penser gros». Ils temps d’industrialiser notre agriculture pour ne pas avoir besoin d’acheter un citron, une banane, un coco à Saint-Domingue. J’avais étudié qu’Haïti est un pays essentiellement agricole. Ce qui veut dire pour moi qu’on ne devrait pas avoir de problème de nourriture. Nous avons le même que St-Domingue, Costa Rica, qui exporte vers le Canada, les USA, et autres. Poukisa, nou menm nou pa menm gens ase pou nou manje. Se paske se ti malere ki pote pou kont yon yo sekè agrikòl nou an. Se ti malere ki plante yon pye bannan nan kwen kay li, ki bay yon ti rejim bannan 2 pat ke li pral van byen chè pou,l ka achete yon glòs lwil, ak yon ti mamit sèl. Se ti madan sara, ki pase mizè sou do kamyon pou achemin machadiz li nan vil. Lèkonsa, piske pa gen okenn struktu, li oblije pwoteje machandiz yo ak pay banann ki pral sèvi dékorasyon nan pòtoprens pa ekzanp.
Se pa possib pou nan eta sa an 2010.