Dr Louis Gérald Gilles et Me Emmanuel Vertilaire affirment qu’ils ne démissionneront pas
Impliqués dans le scandale de la Banque Nationale de Crédit (BNC) et visés par le rapport d’enquête de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC), les conseillers présidentiels Louis Gérald Gilles et Emmanuel Vertilaire ont réaffirmé leur ferme volonté de ne pas démissionner. Ils maintiennent qu’ils resteront à leur poste jusqu’à la fin de la transition.
Pour le conseiller Louis Gérald Gilles, ce rapport est biaisé et partial, soulevant de graves interrogations sur la méthodologie utilisée par l’ULCC. Il précise qu’une carte de crédit n’est pas un cadeau dans le secteur public comme le privé. Il affirme qu’il est courant que des personnalités occupant des fonctions importantes se voient proposer des cartes de crédit ou d’autres avantages bancaires. Dr Gilles rejette catégoriquement l’allégation selon laquelle l’ancien président du Conseil d’administration de la BNC lui aurait octroyé une carte de crédit de 20 000 dollars. Il a tenu à clarifier : « Cela fait partie des privilèges liés à notre statut, et cela n’a rien à voir avec la corruption. »
Il ajoute : « C’est une tentative de manipulation politique destinée à affaiblir le Conseil Présidentiel de Transition et à ouvrir la voie à des ambitions totalitaires », a affirmé le représentant du 21 décembre au sein du CPT.
De son côté, le conseiller Emmanuel Vertilaire qualifie les conclusions du rapport de l’ULCC de purement politiques et affirme qu’il ne compte pas démissionner.
Quant à Smith Augustin, représentant de RED/Compromis historique dirigé par Reynald Lubérice, il a déclaré ce jeudi matin, sur les ondes de Radio Caraïbes FM lors du journal « Premye Okazyon », qu’il se réunira avec la plateforme avant de se prononcer officiellement.
Le rapport de l’ULCC est ainsi perçu par plusieurs comme une attaque politique plutôt qu’une véritable enquête sur la corruption.
Source: HPN