Guterres, Biden et Lula soulèvent le cas d’Haïti devant l’Assemblée générale des Nations unies
La 78e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU s’est ouverte ce mardi 19 septembre. La cérémonie d’ouverture a commencé ce matin au siège de l’organisation, à New York, en présence de plusieurs chefs d’État et de gouvernement et des représentants de plusieurs organisations internationales. Le secrétaire général de l’ONU, le président brésilien Lula Da Silva, ainsi que le président américain Joe Biden ont pris la parole lors de l’ouverture de l’assemblée générale. Le dossier d’Haïti s’est retrouvé dans ces trois interventions.
A l’ouverture de l’Assemblée, le secrétaire général de l’ONU a déploré la situation d’un monde fragmenté, miné par la guerre et les conflits. Ce qui, selon lui, a de graves répercussions sur le monde entier. Parmi les pays en situation de conflit ou de guerre, Guterres a évoqué l’Ukraine, le Soudan, la République démocratique du Congo et Haïti.
Comme le veut la tradition depuis 1947, le président brésilien, Luis Inacio Lula Da Silva, a ouvert le bal des interventions des représentants nationaux sur la tribune onusienne. Le porte-parole du Sud global a débuté son discours par un hommage aux victimes du séisme au Maroc et d’inondations en Libye.
Concernant les conflits armés, qu’il a décrit comme « un affront à notre rationalité humaine », Lula a rappelé qu’aucune solution ne sera pérenne sans qu’elle s’accentue sur le dialogue. Il a évoqué à cet effet l’Ukraine, Haïti ou encore le Yémen.
Sur la tribune de l’ONU, le président américain Joe Biden a aussi soulevé le cas d’Haïti. De manière globale, le locataire de la Maison Blanche y a exposé une « vision commune du monde, où les enfants peuvent manger, où les conflits sont réglés de manière pacifique ». Le président américain, parlant d’Haïti, a appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à autoriser dans l’immédiat l’envoi en Haïti d’une force internationale pour aider la police à lutter contre les gangs. « Le peuple d’Haïti ne peut pas attendre plus longtemps », a dit le président américain à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU.
Le Premier ministre Ariel Henry a assisté, aux côtés de son ministre des Affaires étrangères, Jean Victor Généus, du représentant permanent d’Haïti à l’ONU, Antonio Rodrigue, à l’ouverture de cette 78e session. Le chef du gouvernement prendra la parole sur la tribune le vendredi 22 septembre dans l’après-midi. Ce mardi, il doit assister notamment à la deuxième séance du forum politique de haut niveau pour le développement durable organisé sous les auspices de l’assemblée générale et à la réception offerte par le président Joe Biden et son épouse Jill Biden au Metropolitan Museum of Art .
Source: Le Nouveliste