Des haitiens pris en otage par des gangs

La majorité des haïtiens sont préoccupés par la dégradation du climat sécuritaire et de l’économie.
Même si les enlèvements en cascade semblent diminuer les résidents de la région métropolitaine de Port-au-Prince redoutent des fusillades et des enlèvements.

Dans plusieurs quartiers les gangs ont mis en place un système pour collecter des droits de passage ou des cotisations. Dans une station de tap tap au sud de Carrefour c’est une jeune femme portant un jeans et avec son sac à dos qui collecte les cotisations des chauffeurs.

Les propriétaires de maisons en construction doivent également payer une taxe. Le montant augmente quand il s’agit d’une dalle de béton.

Les marchandes également paient des redevances aux bandits. Ils s’agit de cotisation pour leur sécurité.

Les gangs ont implanté leur tentacules dans les diverses sphères d’activités encore fonctionnelle. Dans la majorité des cas les commerçants ont fermé boutique et fui vers les villes de province.

Certains quartiers sont placés sous un contrôle stricte des bandits qui circulent avec leurs armes. Dans d’autres quartiers le contrôle est plus subtile. Il s’agit d’antennes qui peuvent raporter les faits et gestes dangereux.
Au début du mois le chef d’un groupe opposé à des bandits a été tué par un commando se déplaçant à moto. Son corps a été emporté par les malfrats.

Si les langues se délient sur les dossiers relatifs au gouvernement les résidents de la région métropolitaine de Port-au-Prince parlent et agissent avec circonspection quand il s’agit des gangs.

 

 

 

Source: radio Métropole Haïti

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