Naufrage au large des Bahamas : Au moins 18 migrants haïtiens sont morts
Au moins 18 personnes ont péri noyées et des dizaines d’autres sont portées disparues au large des Bahamas le dimanche 24 juillet. Ces voyageurs clandestins haïtiens tentaient de gagner les côtes de la Floride à bord d’une embarcation de fortune.
Selon le premier ministre Ariel Henry, ce nouveau drame attriste la nation tout entière.
« Tout en sympathisant avec les parents des victimes, je lance, encore une fois, un appel à la réconciliation nationale afin de résoudre les problèmes qui font fuir, loin de notre sol, nos frères, nos sœurs, nos enfants », a écrit le Chef du gouvernement, sur son compte twitter.
L’Action Internationale pour les Droits Humains (AIDH) annonce dans un communiqué qu’elle a appris avec consternation le naufrage d’un bateau transportant plusieurs migrants haïtiens fuyant vers les États Unis d’Amérique, survenu le dimanche 24 Juillet 2022, près de l’île de New Providence. Au moins dix-sept (17) migrants haïtiens dont un enfant ont péri dans le naufrage et plusieurs autres migrants seraient portés disparus. Vingt-cinq (25) survivants ont été secourus, ont fait savoir les autorités Bahameennes.
L’AIDH présente ses condoléances aux parents, amis et proches des victimes éprouvés par ce drame inattendu.
L’AIDH considère cette tregédie comme étant la conséquence du désengagement de l’Etat haïtien par rapport à ses obligations de protéger, promouvoir, respecter et réaliser les droits de la personne humaine, tels que consacrés par les instruments internationaux auxquels Haïti a adhéré, comme la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) de 1948, le Pacte International relatif aux Droits Économiques, Sociaux et Culturels (PIDESC) de 1966.
L’AIDH appelle les autorités haïtiennes à oeuvrer pour qu’Haïti cesse de compter ses cadavres et d’enregistrer la fuite des cerveaux vers l’étranger, en s’attaquant aux problèmes qui rongent le pays tels l’insécurité, le kidnapping, la destruction du tissu social, la corruption, l’impunité, la violence et la pauvreté.
Source: Métropole