Paradis des Indiens : l’artisanat au féminin

Source Glorieuse Nelson | Le Nouvelliste

Artisanat en fête Mise sur pied par Michaëlle de Verteuil, petite-fille du poète Charles Moravia, la fondation Paradis des Indiens, qui gère des écoles ainsi que des ateliers de broderie, d’applique,d’artisanat ou encore de séchage de fruits, sera représentée à Artisanat en fête par Kay Atizan. Les ateliers de la fondation réunissent plus de 160 femmes pour la confection de nappes, robes, crèches et autres objets artisanaux fabriqués à la main.

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Les ateliers Paradis des Indiens sont sous la tutelle de la fondation portant le même nom. Ils sont situés aux Abricots, dans le département de la Grand’ Anse. Ces ateliers ont pour objectif de permettre aux habitants de la zone de rester chez eux, au lieu de migrer vers la capitale ou ailleurs, d’après Simone Audant Ambroise, propriétaire de Kay Atizan, qui les représente dans l’Ouest et qui, bien sûr, distribue leurs produits. Ils existent depuis l’année 1989, selon les indications d’ Ermite Cazeneuve, coordonnatrice des ateliers.

Répondant à nos questions de manière spontanée, la coordonatrice indique qu’une partie de ces femmes n’habitent pas la commune des Abricots. Mais, elles arrivent cependant à coordonner leur force de travail pour livrer des articles artisanaux de qualité. « Elles ne travaillent pas toutes chaque jour, elles ont des horaires différents. Il devient ainsi plus facile de coordonner leur travail.»

Les travailleuses ne sont pas recrutées mais se portent volontaires. Il arrive pourtant que certaines laissent le domaine pour se consacrer au commerce, ou tout simplement pour se rendre dans la capitale. 250 femmes environ y ont déjà travaillé, un chiffre assez loin des 160 qui y sont présentement. Paradoxalement, certaines femmes ont passé leur vie à travailler dans les ateliers et n’ont quitté qu’une fois que l’âge ne le leur permettait plus.

Actuellement, les ateliers regorgent de femmes de tout âge, entre 16 et 50 ans, informe Ermite. Les plus jeunes sont encore à l’école et subviennent elles-mêmes à certains de leurs besoins primaires. Il y en a qui lavent, certaines cousent ou encore repassent. Malgré les dégâts causés par le passage de l’ouragan Matthew, ces différentes femmes ont continué……………………..lire la suite sur lenouvelliste.com

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