Ils étaient trente, les athlètes (15 filles et 15 garçons) qui ont disputé la première compétition nationale de la fédération haïtienne de pentathlon moderne. A défaut de permettre à ces athlètes de s’exprimer dans les disciplines suivantes (escrime, natation et équitation), elle leur a, en revanche, permis de mettre en évidence leurs talents dans la course à pied (200 mètres) et aux tirs au pistolet. Chez les filles, Myflore St-Rus et Melida Lundi (tir au pistolet), Sophia St-Louis (15 secondes 51), Misselie Pierre Paul (15 secondes 91) et Myflore St-Rus (16 secondes 08), en 200 mètres, se sont distinguées en remportant les différentes récompenses, réservées aux lauréates de la compétition.
Dans le camp des garçons, en 200 mètres, Louvens Derval (10 secondes 20), Wested Louissaint (10 secondes 89) et Dave Maurice (10 secondes 63) ont remporté la compétition. Dans la discipline du tir au pistolet, ça a chauffé. Si Jonathan Charlot a été intraitable, en réussissant cinq sur cinq dans ses différentes tentatives, Dave Maurice s’est emparé de la deuxième place devant Dynior St-Rus, troisième.
Pour organiser cette compétition, la FHAPM, qui n’a rien trouvé en termes d’aide financière, a dû débourser la somme de 750 000 gourdes pour l’achat des trophées, des médailles, transport et pour nourrir les athlètes. A ce sujet, Jean Claude Dorsainvil dit : « J’ai écrit à plusieurs institutions, mais je n’ai trouvé aucune aide. Toutefois, le COH nous a promis de rembourser une partie de la somme dépensée. Les meilleurs athlètes auront droit aussi à un certificat international. Vous pouvez le constater, la compétition s’est déroulée dans une très bonne ambiance et nous comptons, avant 2018, organiser un tournoi pour boucler l’année 2017 ».
Les 25 et 26 octobre 2017, la FHAPM avait organisé une compétition internationale, pour répéter Levixon Lundi. Pour lui, il s’agit de « préparer nos athlètes en vue des Jeux olympiques de Tokyo 2020 et des Jeux panaméricains 2018. Nous disposons, grâce à l’UIPM), d’un lot de matériel pouvant faciliter nos athlètes de s’exercer normalement ».
Toujours est-il que, la FHAPM, si l’on se fie aux propos de Jean-Claude Dorsainvil, s’active à mettre en place une académie pouvant permettre à nos athlètes de s’entraîner et de se préparer………………………………..lire la suite sur lenouvelliste.com