Haïti-R.D/Justice : Le Garr réclame « une enquête sérieuse » autour de l’assassinat d’une étudiante haïtienne

P-au-P, 26 juin 2017 [AlterPresse] — Le Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (Garr) réclame « une enquête sérieuse » autour de l’assassinat, le jeudi 22 juin 2017, à Las Americas (en République Dominicaine), d’une étudiante haïtienne, Miguelita Marie Sheelove Thomas, âgée de 24 ans.

Le Garr appelle les autorités haïtiennes à exiger de l’État dominicain cette enquête, en vue d’appréhender et punir les auteurs de ce crime odieux.

Il appelle également les autorités diplomatiques haïtiennes accréditées en République Dominicaine à prêter assistance aux parents de la victime afin qu’ils obtiennent justice et réparation.

Le Garr dit condamner avec rigueur et fermeté l’acte barbare perpétré contre l’étudiante haïtienne en territoire voisin.

Des traces de blessures par projectiles à la tête et au cœur étaient relevées sur le corps sans vie de la jeune fille. Celle-ci aurait été conduite dans un bosquet pour être sauvagement assassinée par des individus non identifiés, rapporte le Garr.

L’étudiante haïtienne tuée était en niveau III des sciences administratives et entreprises à l’université catholique dominicaine, indique une note du Garr qui cite une proche de la victime Marie Smelt Fabienne Viltus.

Thomas, qui s’était rendue, le 21 juin 2017, à l’université n’était pas rentrée chez elle à l’heure habituelle.

Après maintes recherches effectuées le jour même, ses parents ont décidé d’aller faire une déclaration à la police dominicaine.

Le portrait de la jeune étudiante avait déjà été affiché au bureau de la police dominicaine.

La défunte était la troisième fille d’une famille de quatre (4) enfants dont trois (3) filles et un (1) garçon.

Elle résidait avec ses sœurs et son frère en République Dominicaine depuis plus de 3 ans afin d’y poursuivre ensemble leurs études universitaires.

Son père, Elou Jean Thomas, et sa mère, Ania Docteur, vivent respectivement aux États-Unis et en Haïti.

Miguelita Marie Sheelove Thomas n’est pas la seule étudiante haïtienne à être tuée en territoire………………………...lire la suite sur alterpresse.org

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