Haïti dégringole, selon Privert. Des voeux formés pour une autre direction politique en 2017
Les protagonistees politiques devraient se mettre ensemble, pour mettre un terme à la présence (depuis 2004) de militaires étrangers sur le territoire national d’Haïti, encourage le président provisoire Jocelerme Privert.
Gonaïves, 1er janv. 2017 [AlterPresse] — Haïti a dégringolé au fil des décennies, déplore le président provisoire Jocelerme Privert, lors de la commémoration du 213e anniversaire de la proclamation (1er janvier 1804) de l’indépendance haïtienne, aux Gonaïves (Artibonite), ce dimanche 1er janvier 2017, a observé l’agence en ligne AlterPresse.
Le pays a passé du statut de « Perle des Antilles » à « l’étiquette honteuse » de pays le plus pauvre des Amériques, a-t-il déclaré, souhaitant qu’Haïti prenne une autre direction.
« Nous sommes toujours incapables de nourrir notre population, d’éduquer nos enfants, d’assurer les soins de santé à nos compatriotes et de construire des infrastructures nécessaires à notre développement économique ».
Privert plaide pour l’accès des jeunes à de bons centres professionnels et des universités, après leurs études classiques.
« Il faut, de plus en plus, de la protection sociale dans le pays, en faveur des couches les plus défavorisées. Plus d’emplois doivent être également créés ».
Tout en appelant à une concertation nationale, afin de décider, dit-il, « de ce que nous voulons », Privert encourage aussi à garantir la sécurité et la stabilité politique pour favoriser les investissements étrangers.
« Qu’est-ce qui nous empêche de nous dialoguer et de décider ce que nous voulons pour le pays » ?, se demande-t-il.
Le pays doit prendre une autre direction durant l’année 2017, réclame Privert, qui tient à souligner qu’il n’a nullement l’intention de s’ériger en donneur de leçons.
Exhortant les protagonistes à l’entente en vue de l’avancement du pays, Privert s’est félicité d’avoir contribué à garantir 12 mois (14 février 2016 à date -1er janvier 2017) de stabilité politique, sous sa présidence provisoire.
Pour trouver une issue à la crise et à la stabilité politique, il faut être tolérants, les uns envers les autres, et avoir la capacité de dialoguer, en dépit des divergences politiques, souligne-t-il.
A l’occasion du 213e anniversaire de l’indépendance d’Haïti, « il existe encore ……….lire la suite sur alterpresse.org