Haïti-Société : La Dcpj enquête sur les circonstances de l’incendie du marché public de Bizoton
P-au-P, 06 déc. 2016 [AlterPresse] — La Direction centrale de la police judiciaire (Dcpj) – une unité au sein de la Police nationale d’Haïti (Pnh) – aurait ouvert une enquête sur les circonstances de l’incendie du marché public de Bizoton [1] (dans la municipalité de Carrefour, au sud de Port-au-Prince), survenu dans la nuit du lundi 5 au mardi 6 décembre 2016, entre 0:00 et 1:00 am locale (5:00 – 6 :00 gmt), selon les informations obtenues par l’agence en ligne AlterPresse.
« Le directeur du marché, son assistant ainsi que l’agent de sécurité, qui était de garde, la nuit de l’incendie, sont en train de répondre aux questions de la Dcpj », fait savoir à AlterPresse une source proche de la mairie de Carrefour.
L’origine de ce nouveau sinistre à Bizoton n’est pas encore déterminée.
Les habitantes et habitants de la commune de Carrefour s’étaient réveillés, ce mardi 6 décembre 2016, devant l’horreur, en apercevant une partie du marché public de Bizoton, en train d’être consumée dans les flammes.
Ni la protection civile de l’Ouest, ni le cartel municipal de Carrefour n’étaient en mesure de fournir de bilan de l’incendie au marché public de Bizoton, qui laisse nombre de petites commerçantes dans la souffrance, avec la perte de leurs seuls moyens de subsistance, en cette période de fin d’année 2016.
Un choc électrique aurait été à la base de l’incendie, dans la matinée du mardi 6 décembre 2016, au marché public de Bizoton, selon les premiers éléments d’information signalés.
Mais, le feu aurait déjà été en train de se propager, à l’intérieur du marché public de Bizoton, bien avant le choc électrique, soulignent d’autres personnes.
« Environ un quart du marché public – dans lesquel se trouvaient entreposés des produits cosmétiques, ainsi que des produits de consommation courante, achetés à la frontière Malpasse/Malpasso – serait totalement consumé par le feu », soutient la source, jointe par AlterPresse, mais voulant garder l’anonymat.
« Un bilan lourd… la majorité des commerçantes et commerçants avaient emprunté de l’argent dans les banques », souligne la source, qui estime que le marché public de Bizoton accueillait entre 200 à 250 marchandes et marchands.
Une évaluation, des dégâts enregistrés, serait en cours du côté du conseil municipal de Carrefour.
Ce qui a occasionné la fermeture momentanée, au cours de la journée du mardi 6 décembre 2016, du marché public de Bizoton, afin de pouvoir identifier toutes les commerçantes et tous les commerçants, qui ont été véritablement victimes dans cet incendie.
Ce nouveau sinistre survient quelques semaines après le violent incendie, qui a ravagé, dans la nuit du dimanche 20 novembre 2016, vers 9:00 pm locales (2:00 gmt le lundi 21 novembre 2016), le marché public municipal dénommé Kokoye …….lire la suite sur alterpresse.org