Haiti-RD : Première foire culturelle haïtienne en République Dominicaine. Vers une (re) découverte de la culture haïtienne
NAPSA, en collaboration avec ‘’One of the Best’’, FACIE (Fashion & Art Circuit International Event), le comité estudiantin haïtien de l’Université Technologique de Santiago (CEH-UTESA) et d’autres jeunes universitaires, a lancé le 9 juillet 2016 la première édition d’une foire gastronomique et culturelle haïtienne à Santiago de Los Caballeros, République Dominicaine.
Par Weber JOUJOUTE*
Soumis à AlterPresse le 6 juillet 2016
Si la culture est considérée comme l’ensemble des formes d’expression qui caractérisent un peuple, telles que : les mœurs, les coutumes, les traditions, les codes vestimentaires, les principes moraux, la religion, la gastronomie… Que se passe-t-il quand il se produit un choc culturel entre deux peuples qui cohabitent une même île, et dont les pratiques culturelles diffèrent ?
Parler de culture haïtienne en République Dominicaine, c’est aborder, de prime abord, un sujet caricatural dans la tête des Dominicains qui, pour la plupart, ont recours aux clichés pour décrire la culture haïtienne. En effet, pour bon nombre d’entre eux, celle-ci se résume au vodou, à la « brujería » (sorcellerie). Pour d’autres, c’est le compas et la langue créole qui identifient la culture haïtienne. Et pour certains, c’est le mode de transport, le paysage, ce sont les femmes aux seins ronds, aux fesses bombées et aux cheveux crépus. Tout un tas de clichés ayant peut-être pour racine les barrières psycho-socio-linguistiques s’érigeant entre les deux peuples.
Sur la terre voisine, la présence des fils et des filles de Dessalines est quasi omniprésente. Quoique leurs motivations soient différentes (études, travail, commerce etc.), cela n’empêche qu’ils forment une communauté dont le mode de vie suscite la curiosité des Dominicains et d’autres étrangers qu’ils côtoient quotidiennement.
Tenant compte de cet état de fait, NAPSA (‘’N’ap Sove Ayiti’’), une organisation à but non lucratif fondée en février 2011, regroupant des jeunes professionnels et des étudiants universitaires d’Haïti et de la diaspora (République Dominicaine, Venezuela, Canada et Colombie), après des temps d’observation et d’études, a trouvé une stratégie pour mettre en valeur la communauté haïtienne. NAPSA, en collaboration avec ….lire la suite sur alterpresse.org