Haïti/Festivités carnavalesques : Des dispositions ont été prises pour le bon déroulement du carnaval 2012
Le Ministère de la santé publique et de la population de concert avec l’OFATMA a adopté tout un ensemble de dispositions à l’occasion du déroulement du Carnaval 2012, les 19, 20 et 21 février.
Des zones spécifiques ont été identifiés sur la route nationale numéro 2 jusqu’à la Ville des Cayes, hôte de cette manifestation culturelle cette année.
Des ambulances bien équipées, des médecins, des infirmières et des matériels nécessaires ont été déployées de Cressier à Port-salut, afin de faire face à des cas d’accidents.
Sur tout les parcours des postes médicaux ont été placés alors que les différents hôpitaux ont formé un réseau pour gérer les urgences pendant le déroulement des festivités carnavalesques, a annoncé le directeur général du MSPP.
Dans le cadre de son plan de sécurité pour le Carnaval 2012, la police nationale d’Haïti a mené plusieurs opérations dans le département du Sud. 53.5 kilogrammes de cocaïne ont été saisies, deux armes à feu, deux chargeurs de 15 et de 7 cartouches et cinq livrets d’épargne ont été également confisqués alors que deux individus ont été appréhendés, à Saint-Louis du Sud, Sud du pays.
Le porte-parole adjoint de la PNH a annoncé de nouvelles dispositions ajoutées aux mesures additionnelles en vue d’assurer pleinement la sécurité des carnavaliers durant les trois jours gras.
La Direction de la circulation et de la police routière a adopté des mesures particulières pour le Carnaval. Durant les trois jours gras, les conducteurs ne pourront pas rouler à une vitesse supérieure à 90 kilomètres/heures, a annoncé le commissaire Will Dimanche. Le DCPR précise que des patrouilles seront déployés toute la route nationale numéro 2 afin de contrôler la circulation et réduire les risques d’accident.
Par la même occasion, l’institution policière dit également entendre appliquer les instructions du Ministre de l’intérieur et de la défense nationale et contraindre les anciens militaires à remettre leurs armes et quitter les bases qu’ils ont regagnées. C’est du moins c’est qu’a laissé entendre le porte-parole adjoint de la PNH. Garry Desrosiers soutient que la police n’a pas besoin d’attendre des ordres pour désarmer des individus qui détiennent des armes illégales.