Haïti-Droits humains/Pnh : Michel-Ange Gédéon menace de sanctionner les policiers responsables de bavures répétées. Mise en garde contre l’impunité institutionnelle au sein de la Pnh

P-au-P, 30 nov. 2017 [AlterPresse] — Le directeur général de la Police nationale d’Haïti (Pnh), Michel-Ange Gédéon, encourage les cadres de ladite institution policière à sanctionner, sous leur autorité, les policiers responsables d’erreurs et « bavures » à répétition récentes, lors d’un symposium organisé à Port-au-Prince, le mercredi 29 novembre 2017, selon les informations rassemblées par l’agence en ligne AlterPresse.

Gédéon déplore également l’absence de dispositions institutionnelles contre les policiers fautifs, du laxisme, un manque d’autorité et de courage chez certains responsables au sein de la Pnh, lors de l’initiative prise par l’Inspection générale de la Police nationale d’Haïti (Igpnh), visant à impliquer les cadres dans les enquêtes administratives.

« Je situe les bavures et les incartades, de ces derniers jours, dans le style permissif de Commandement à outrance de certains, dans le cadre des conséquences de ce laisser-aller institutionnel, qui pourraient bien s’assimiler à une garantie d’impunité qui ne dit pas son nom », soutient Gédéon, dans un discours au symposium du 29 novembre 2017, dont a pris connaissance AlterPresse..

Il exhorte les cadres de la Pnh à sanctionner les comportements antisociaux et les infractions à répétition des femmes et des hommes, placés sous leurs ordres.

Michel-Ange Gédéon les appelle également à appliquer, à la lettre, au moment opportun, toutes les sanctions, à leur niveau, prévues dans le manuel de discipline générale de l’institution.

Des dizaines de policiers nationaux, sans uniformes, ont défilé, le mercredi 29 novembre 2017, à Port-au-Prince, en vue de dénoncer d’éventuelles sanctions de l’Igpnh contre les policiers accusés de bavures, lors de l’opération de Gran Ravin..

Pourtant, les règlements de l’institution policière interdisent aux agents des forces de l’ordre de recourir aux mouvements de rues et à la grève, pour faire passer leurs revendications.

Environ une dizaine de personnes, dont deux policiers nationaux, un gardien et un professeur du Collège évangélique Maranatha, sont mortes, suite à une opération anti-gang, menée par la Pnh, le lundi 13 novembre 2017, à Gran Ravin, dans le quartier de Martissant (sud-est de la capitale Port-au-Prince).

Le lundi 20 novembre 2017, le premier ministre Jack Guy Lafontant, également président du Conseil supérieur de la police nationale (Cspn), a annoncé ……………………...lire la suite sur alterpresse.org

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