Audience criminelle sans assistance de jury / Les accusés connaîtront leur sort dans 8 jours

Source Jean-Robert Fleury | Le Nouvelliste

Le tribunal a entendu les accusés Louis Emmanuel, Florence Florestal et Jean Érick Dézard dans le cadre des audiences criminelles sans assistance de jury tenues au palais de justice de Port-au-Prince depuis mars dernier. Usurpation de titre, association de malfaiteurs, vol de véhicules, escroquerie, faux et usage de faux en écriture publique sont les faits qui leur sont reprochés. Selon ce qui a été dit à l’audience, Louis Emmanuel et Jean Érick Dézard ont fait leurs études médicales à l’Université Royale d’Haïti. Ils ont bouclé leur cycle d’études. Une cérémonie de remise de diplômes a été organisée. Plus d’une trentaine de finissants avaient reçu leurs diplômes de fin d’études. Louis Emmanuel avait une clinique.

Jean Erick Dézard dispensait des cours de biologie et de chimie, c’était cela son gagne-pain, a-t-il laissé entendre. Louis Emmanuel, mis à part ses activités médicales, s’est versé dans le vol de véhicules. Il comptait quatre vols à son actif. «J’ai volé parce que j’ai voulu relever un défi du responsable de la Brigade de lutte de vol de véhicules (BLVV)», déclare-t-il. L’accusé a reconnu être détenteur d’une licence non authentifiée par l’autorité établie. Il a avoué qu’il agissait par ignorance.

De plus, il dit n’avoir fait partie d’aucune association de malfaiteurs. Louis Emmanuel a donc rejeté ces faits. Pour sa part, Florence Florestal nie toute implication dans les faits qui lui sont reprochés. «La seule erreur que j’ai commise, c’est d’avoir entretenu des relations intimes, d’une courte durée, avec Louis Emmanuel.» Ils ont effectivement passé deux années en harmonie : 2011-2013. L’accusé Emmanuel l’avait expliqué au tribunal. Il a connu des moments difficiles dans sa vie. Sa femme, à un certain moment, vivait au Canada. Entre-temps, il lui fallait trouver une compagne pour le consoler. Son rival, qui fut un policier, lui donnait du fil à retordre. Il a raconté un tas d’histoires au tribunal. Peut-être cherchait-il la clémence du tribunal. En tout cas, dans ses déclarations, il a voulu montrer qu’il était de bonne foi.

De son côté, Jean Erick Dézard reconnaît les faits de faux et usage de faux, faux en écriture publique, usurpation de titre qui lui sont reprochés mais rejette les accusations d’association de malfaiteurs, de vol de véhicules et d’escroquerie. Dans son intervention, Me Ronald Pierre, dans le rôle du ministère public, a requis le tribunal criminel de reconnaître……….lire la suite sur lenouvelliste.com

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