Racing Club Haïtien, 94 printemps : entre réjouissances et pessimisme

Source Enock Néré | Le Nouvelliste

Fondé le 23 mars 1923, le Racing Club Haïtien surnommé le « vieux lion » est le club qui a remporté le plus de titres en Haïti même s’il est devancé par le FICA, le Tempête de Saint-Marc et même le Baltimore en championnat national. Pourtant, alors que les « jaune et bleu », qui comptent le plus grand nombre de fans, fêtent leur 94e printemps, l’avenir inquiète. Julio Cadet qui a été membre du directoire du club depuis 40 ans explique.

23 mars 1923 -23 mars 2017. Ça fait 94 printemps. Un siècle moins 6 ans ! C’est un évènement et cela se fête. Dans l’entourage du Racing Club Haïtien pourtant, la situation n’est pas rose. On prend rendez-vous pour aller remercier le ciel pour ce nouvel anniversaire à l’église Notre-Dame du Perpétuel Secours de Delmas 75, mais certains sont en train de regarder l’avenir avec inquiétude. Le club auquel beaucoup de fans vouent encore un attachement sans borne, n’est pas en bonne posture. « Pour avoir évolué au Racing Club Haïtien depuis mon enfance, pour avoir été dirigeant du Racing Club Haïtien pendant 40 ans, pour avoir tout vécu avec le Racing Club Haïtien, je suis un raciniste dans l’âme », explique Julio Cadet avant de continuer : « Je souhaiterais bien voir un Racing Club Haïtien prospère, brillant, remportant de nombreux matchs, gagnant de nouveaux trophées pour pouvoir exulter. Mais si on est lucide, je dirai aussi que si on ne fait pas quelque chose, on va directement dans le mur. »

À l’occasion de ce 94e anniversaire, Julio Cadet, qui a démissionné du directoire du Racing Club Haïtien en janvier 2017, n’est pas alarmé par la 14e place au classement du club après 3 journées (2 défaites et 1 nul en 3 journées) en ce début de saison : « Les débuts de championnat sont toujours difficiles pour nous. Cette saison, des problèmes économiques ont fait que nous avons repris les entraînements très tard. Nous n’avons pas eu de préparations foncières à proprement parler. Nous n’avons pas disputé de matchs amicaux de préparation et nous avons disputé nos premiers matchs directement avec la compétition. Donc, c’est normal que nous obtenions des résultats pareils vu que ce sont les matchs de compétition qui servent à régler l’équipe. » Où se situe le problème ?

« Le problème est surtout dans la gestion générale du football. Nous reprenons les entraînements en retard, à cause des difficultés financières du club. Les recettes sont inexistantes. On dépense environ 75 000 gourdes pour faire un match et on rentre 50 000 gourdes comme recettes. Donc, on est toujours contraint de chercher…………lire la suite sur lenouvelliste.com

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