Carol Welsman, une belle voix au piano

Source Claude Bernard Sérant | Le Nouvelliste

Carol Welsman, la vocaliste canadienne qui a déjà onze disques à son actif, dont six sont nominés pour les prix Junot au Canada, a mis les pieds en Haïti pour la première fois, grâce au festival de jazz de Port-au-Prince. « Je suis ravie de réaliser deux prestations au festival de jazz de Port-au-Prince. J’avais déjà Haïti sur ma liste. C’est une opportunité qui m’est arrivée dans ce moment spécial. Cette année, définitivement, j’ai eu la chance », dit avec une flamme dans la voix la chanteuse après avoir essuyé les rafales de la pluie au Parc historique de la canne à sucre.

Assise dans la loge des artistes, Carol Welsman, qui a charmé le public dans «La mer» de Charles Trenet, «La valse des lilas», un classique français de Michel Legrand, et « Round midnight » de Miles Davis, interprétée en créole, raconte son amour du jazz comme l’amour d’un pays. Cette chanteuse au piano qui dispose de deux groupes ( canadien et américain) pour vivre pleinement son aventure dans la saveur des langues des pays qu’elle traverse. « C’est plus pratique d’avoir deux groupes de musique. Dans les Caraïbes, je suis accompagnée par le band canadien.

Je chante en portugais, en espagnol, en français, en italien et en anglais et à présent je dois ajouter le créole », se félicite-t-elle. Toute l’enfance canadienne de Carol est traversée par la musique des étoiles du jazz en rotation régulière sur les tourne-disques de son père. « J’ai débuté par le classique. Mes parents sont très branchés musique. Quand j’avais 14, 15 ans, mon père qui jouait la clarinette, le saxophone et le piano écoutait avec moi les bigs bands tels que Duke Ellington, Count Basie, Bennie Goodman, Peggee Lee ».

Outre ces dieux de l’olympe, le charme envoûtant de la musique brésilienne enveloppait ……..lire la suite sur lenouvelliste.com

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