Le tourisme chinois est convoité par les pays d’Amérique latine

Écrit par / Etzer S. EMILE / Economiste / etzeremile@gmail.com | Radio Vision 2000

 

La République populaire de Chine, le moteur de la croissance mondiale depuis plusieurs décennies avec une croissance moyenne annuelle de 8% est aussi la principale source d’émission de touristes depuis 2011 au niveau mondiale.

Une récente étude de la firme Berry Whale, entreprise avec plus de 10 ans d’expérience dans les services de marketing et de communication touristique a révélé qu’entre 2017 et 2020 il devrait avoir un marché de touriste de près d’1 milliards chinois, marché qu’il faut absolument desservir, attirer et capter.

Toujours selon l’étude, seulement en 2016, 131 millions de Chinois ont fait du tourisme dans le monde, et avec une croissance moyenne de 20% par an, on devrait facilement atteindre 1 milliards de touristes chinois voyageant à l’extérieur de la Chine sur la période 2017 et 2020.

Les pays de l’Amérique doivent se préparer face aux exigences de ces voyageurs en termes de services offerts, de transports, plus d’hôtels et de la gastronomie, pour capter et fidéliser les visiteurs chinois et leur permettre de vivre de nouvelles expériences en dehors de leur pays.

«En Amérique latine les chiffres relatifs aux touristes chinois montrent encore des indicateurs maigres, et des poids insignifiants, néanmoins il faut une croissance substantielle.

Les pays comme le Mexique, le Brésil, l’argentine et le Chili sont en train de se positionner sans oublier la République Dominicaine comme des destinations de choix. Ainsi, ces pays sont en train d’assurer la mise en œuvre des processus de qualité conçus pour fournir un haut niveau de qualité au profit  des touristes chinois dans la région pour les attirer davantage.

Haïti doit aller à la conquête de nouveaux marchés d’émetteurs de touristes dans le sens de la diversification, mais cela nécessité avant tout une préparation, de la stabilité politique, de la formation, des infrastructures adéquates et une diplomatie proactive et pro business et non une diplomatie bassin d’emploi.

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