Ephéméride du Jour….., 2 février 1918 – Naissance de Nemours Jean Baptiste, Fameux musicien haïtien, Créateur du rythme compas

2 février 1918   Naissance de Nemours Jean Baptiste, Fameux musicien haïtien, Créateur du rythme compas 

Musicien créatif, chef d’orchestre, compositeur. C’est aussi l’inventeur patenté du « Konpa dirèk », le rythme urbain, contemporain le plus célèbre du terroir.

Nemours est sans doute la figure la plus emblématique, la plus adulée et, aussi la plus controversée de la musique haïtienne moderne. Et pourtant, comme tous les grands de toutes les époques et de partout; il n’avait qu’une idée, faire de la musique. Et même s’il s’est révélé parmi les plus doués de sa génération, il sera ainsi dans la foulée d’une pléiade d’innovateurs. Il est aussi le baroudeur chargé de déblayer le terrain pour se placer impérialement à l’avant-garde d’une époque sans précédent, d’où il a su mettre en œuvre son génie pour gratifier du « konpa dirèk », le plus dansé des rythmes urbains du terroir.

Ainsi différemment des: Chuck Berry, Little Richard etc.., ces initiateurs du rock & roll qui se sont fait approprier de leur invention, Nemours lui-même assuma la responsabilité de sa progéniture dès les premiers balbutiements. Même si son impact fut aussi minimisé par ses compétiteurs de l’époque, jaloux sûrement qu’il leur ait volé la vedette; cherchant même à confondre astucieusement le public sur la vraie origine du « compas-driver ». Durant la deuxième décennie du 20e siècle, un nouveau roi naquit à la rue des Fronts Forts. Quartier d’anciens combattants, chevaliers sans peur, sambas et simbies, conquérants et aspirants. Et d’un pionnier de souche, en effet l’ombre de Mr François Guignard, maître musicien, domine le voisinage du petit Nemours. Car entre ses multiples responsabilités familiales, « Père Guignard » s’attale aussi à la revalorisation de la musique de climat, avec son groupe bastringue. C’est encore un instructeur scrupuleux, musicien polyvalent et un initiateur d’envergure qui fabrique un petit banjo, qu’un seul gosse de la cour a eu l’audace de jouer. C’est Nemours, proche ami de son fils aîné Félix « Féfé » Guignard.

Son père cordonnier travaille pour l’éduquer en compagnie de son frère Monfort et de sa soeur Altagrace. Entre temps, l’adolescent Nemours s’applique aux études et pratique occasionnellement le métier de coiffeur. Tout en continuant avec « Féfé » un duo de trouvères, doté de banjo et d’accordéon qui s’en va sérénader différends recoins du pays. Il continue à traîner dans l’entourage du “Jazz

Guignard” attendant son heure, où il côtoie copieusement le guitariste Antoine Duverger, le saxophoniste Victor Flambert et des proches comme Antoine St Armant et Chadavoine. Ses randonnées buissonnières l’emmènent aussi aux Cayes dans un bref « stint » avec le groupe de Barrateau Destinoble pour lequel il gratte les cordes. Il en profite sous le contrôle de ce dernier de continuer à familiariser avec le sax. Sa première initiative personnelle fut le “Trio Anacaona” avec lequel il prouve sa capacité de « strings man » (homme des cordes »). Mais déjà, il est plus intéressé à se montrer en souffleur, avec la possibilité de se mettre en vedette et d’être mieux rémunéré. L’occasion se présenta lorsqu’il est appelé à rallier l’ “Orchestre Atomique” avec son meneur le claviériste Robert Camille et son chanteur-vedette Joe « Atomik » Lavaud.

Malgré tout, il finit par s’imposer en maestro et, pour n’en vouloir faire qu’a sa tête, il est éjecté du groupe par un noyau constitué de son frère, le contrebassiste Monfort, sous la menée du trompettiste Kesnel Hall. Cette affaire tourna au chaud, lorsque,sous la demande d’un tribunal, le maestro novice rendit le sax alto qu’il avait confisqué. Amer, il s’en va former l’“Atomique Junior”. D’un coup, pistonné par Issa El Saieh, il atterrit dans l’“Orchestre Citadelle” dont il finit par abdiquer le contrôle. Inassouvi, il recrute Gérard Dupervil (voix et piston), son jeune protégé Wébert Sicot (sax, trombone) et entre autres, le superlatif Antalcidas Murat dans son fameux “Conjunto Internacional“, dans l’exploration des couleurs afrolationes.

Mais on est en plein coeur de l’épopée indigéniste et le groupe éclata après le désistement collectif dont fut responsable son grand ami Antalcidas Oréus Murat. Dès cet instant, il promit de faire des vagues à Antal et aussi à Saint Aude qui le lui a chipé pour le compte du “Jazz des Jeunes“. A l’étape subséquente, il s’associe à Jean Numarque, propriétaire de boite de nuits et homme-orchestre à ses heures, qui lui offre un cadre attrayant à Kenscoff, pour expérimenter de nouvelles approches. A ce carrefour, il se sert de Frank Briol, Julien Paul, Louis Lahens, Walter Thadal, les Frères Mozart et Kretzer Duroseau etc. Mais le succès ne se fait pas attendre et Nurmarque inaugure un nouveau night-club à Mariani baptisé « Aux calebasses » avec son plafond au décor bucolique, fait de « calebasses » multicolorées, qui devint le fief du chef d’orchestre autodidacte, et d’un maestro désormais conquérant. Il y installe son “ Ensemble aux calebasses” déjà à l’entame de quelques flots.

Ce fut donc la conquête du  » danse kare » une variante de l’ancien carabinier, (cher au fondateur de la patrie), mué en méringue, à laquelle Nemours apporta d’autres innovations que les fans appelèrent tout simplement “rythme aux calebasses“. Mais qui ne fut rien d’autre que les premiers balbutiements du konpa dirèk. Nouveau rythme trépidant qui alla déboucher sur une symbiose du tempo ternaire de souche autochtone. Une meringue syncopée à subdivision binaire, d’orientation simplifiée, dite “une-deux“, sans aucune autre interférence d’une troisième mesure. La désignation de ce vocable pour identifier ce rythme fut pour la première fois utilisé par le trompettiste René Diogène venait consulter, concernant une partition difficile à appréhender. C’est alors que Nemours qui était présent, se vanta de sa nouvelle formule qui n’avait rien de compliqué, avec son utilisation du tambour, comme vecteur moteur. Diogène répliqua: toi tu n’a pas à t’en faire, tu ne joues que du « compas ». Ce que le maestro allait lui-même apprécier, en adoptant ce nom sur le champ. Autre innovation de Nemours: l’introduction du « Gong ». A la manière de la Grosse Caisse de musique bastringue par voie martiale. Il servait au découpage du tempo, le modifiant chaque fois qu’il tombait dans l’ornière. Tandis que le tambour exprimait la conception rythmique. L’identification tonale du 5/3, sans coda.

Nemours fut aussi le premier à intégrer les instruments amplifiés, dont la basse et guitare électriques, jamais encore utilisées dans le music-hall local. Au lieu de célébrer ses innovations, ses concurrents le taxèrent d’imposteur. Mais, continuant allègrement son chemin, le maestro n’en démordit point, il était convaincu d’avoir trouvé les formules d’un public qui lui sut gré d’avoir livré la marchandise au moment opportun. En effet, dès 1955, le konpa était lancé à la conquête de toutes les couches sociales du pays. Entre-temps c’est la rupture avec Jean Numarque, et le maestro introduit pour la première fois son ensemble le 29 juillet 1955, sur la place Ste Anne. Flanqué de Kretzer, Mozart, Richard Duroseau Thadal, Tallès, Briol, R. Gaspard, Domingue, Napoléon, D. Boston, Lahens, P. Blain etc… Cependant, comme tout nouveau conquérant, il était sans cesse en butte aux assauts des compétiteurs. D’abord le “Jazz des Jeunes” qu’il avait lui-même antagonisé parce que la bande à Saint Aude était d’un niveau supérieur, comme le ghota de la polyrythmie locale. Dans un répertoire constitué de: raboday, mayi yanvalou, pétro, banda, meringue, congo, boléro. Ainsi que dans des excursions exotiques. Puis de Wébert Sicot qui l’attaqua en premier, en voulant profiter lui-même du momentum qui allait faire du konpa dirèk la vague dominante.

Contrairement à ce qu’avanceront les puristes, l’émergence du konpa fut une percée positive à une époque où la scène musicale haïtienne regorgeait de talents. Une abondance de grands musiciens et de groupes, tel le “Jazz des Jeunes“, explorait les richesses des rythmes ancestraux. Ainsi que d’autres groupes d’envergure comme: Le Riviera, El Rancho, Citadelle, El Saieh etc., qui rayonnaient d’excellence. Le konpa de Nemours vint freiner la vogue des musiques cubaines et dominicaines, toutes équipés de leur armada moderne qu’on dansait sans coup férir dans les salons. Car à l’époque, les groupes locaux n’enregistraient presque pas, alors que s’écoulaient sur le marché local, les vinyls, 78 et 33 tours des groupes latins divers tels: “La Sonora Matancera, Perez Prado, Celia Cruz le “Tipico Cibeano” de Angel Viloria avec son fandango; qui résonnaient des phonographes ou « pick ups » dominateurs des bals privés. Rejetant toute imitation servile, Nemours est allé au-delà du folklorisme, avec une inclinaison marquée pour le show-business.

Une approche similaire à celle qui se dessinait à la même époque aux Etats-Unis où le rock & roll faisait ombrage aux tendances: jazz, soul, be-bop, blues etc. Ainsi, Nemours, musicien et compositeur de flair, multi-instrumentiste et showman, a vite compris tout cela, et bien mieux que personne. Il endigua le flot de paramètres d’outre-mer et, relégua à l’arrière-scène les meilleurs musiciens du moment. Comme saxophoniste, même s’il n’est pas de la catégorie des virtuoses, il se permettait quand même de longs solos, avec son sax ténor. Son jeu basé sur la justesse et la fluidité du tempo avec, de surcroît, les accommodements essentiels d’un apport mélodique et rythmique firent de lui un maestro et arrangeur complet.

Trainant allègrement, même à l’extérieur, il fit du konpa un rythme à part entière, au même titre que les multiples rythmes d’Haïti. Après avoir régné durant un lustre avec son orchestre, Nemours devait faire face dès la fin des années 1960, à la montée des mini-jazz, qui éventuellement lui ravirent son public jeunot. Ayant eu administré ce revers au “Jazz des Jeunes“, il savait plus que personne ce que c’était que d’être talonné par une nouvelle génération. IL l’avait d’ailleurs déclaré à Wagner Lalanne: « l’essentiel, c’est de savoir se retirer à temps ». Plutôt que de se faire emporter par la vague mini, il décida de s’expatrier à New York en 1969. Aux « States », il trouva une communauté en gestation, où Raymond et Wébert Sicot, Raoul Guillaume (en exil) les Duroseau: Mozart et Richard etc., avaient déjà fait leur nid. Il forma un combo qui fit les délices de ses anciens admirateurs immigrés et exilés. Notamment, au club « Casa Boriquen » de Brooklyn et « Casa Caribe » à Manhattan.

Il revint immédiatement au pays, usé, livré à lui-même, la vue endommagée. Il essaya tant bien que mal de reconstituer un groupe sous le nom de « Super combo », et se payait même le luxe d’un ultime succès avec le Marceau “Gason nou nan ka“. Mais ce ne fut pas le même enthousiasme chez les adeptes, et les sérieux problèmes économiques dus à l’absence d’un système de retraite ou d’assurance, n’étaient pas pour arranger les choses. Quelques compatriotes essayèrent d’établir une souscription à son nom, dans le but de l’aider à couvrir les frais d’une intervention chirurgicale à l’étranger. Son ami et compétiteur des jours de gloire, Wébert Sicot, avec lequel il produisit un dernier album: « Union », l’accompagna dans cette dernière tentative de restaurer sa vision. Il finit néanmoins par sombrer dans la cécité. Ce monument de la musique haïtienne connut une fin marquée par les privations. La commercialisation de ses innombrables œuvres aurait dû lui assurer une retraite paisible dénuée de tout souci matériel.

Hélas, ce compositeur prolifique a été littéralement pillé: groupe et artistes dominicains et portoricains ont interprété ses compositions, et la plupart n’ont même pas eu la décence de les lui accréditer. En léguant le konpa dirèk, Nemours traça un chemin qui l’a amené dans la légende de la musique nationale par la grande porte. A l’instar d’un Occilus Jeanty, le père de l’écriture orchestrale haïtienne, d’un A. Bruno, d’un J. Elie, ou encore d’un F. Guignard, d’un Saieh, d’un AntalCidas etc, il a été à la source de l’authenticité, de l’originalité et de la renaissance des rythmes natifs. Parmi tous ces géants qui ont montré la voie, Nemours fut l’un des plus déterminants.

Il apporta à la musique haïtienne tant de décontraction, d’intelligence et de facilité que du moment où il apparut avec sa « marque déposée », il a été le plus calqué, le plus suivi de son époque. Pour avoir inventé la grandeur, le style et une identification musicale ambiante du terroir, il demeure un innovateur hors-pair, l’architecte du rythme urbain le plus populaire d’Haïti.

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Aujourd’hui, JOURNEE NATIONALE

La fête « des Chandelles » (cierges bénits que l’on porte en procession).

 Elle a lieu 40 jours après le solstice d’hiver (en fait c’est 40 jours après la naissance du Christ).

 À l’origine, fête païenne, c’est la fête de la lumière d’où la crêpe ronde qui représente le soleil.

Récupérée par l’Église, la Chandeleur est devenue la Purification de la Vierge ainsi que la présentation de l’enfant Jésus au temple, 40 jours après l’accouchement, tout en restant la fête solaire qu’elle a toujours été.

Jour de la marmotte en Amérique du Nord.

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JOURNEES INTERNATIONALES

Journée mondiale des zones humides

Chaque année le 2 février, nous célébrons la Journée mondiale des zones humides pour commémorer la signature de la Convention sur les zones humides, le 2 février 1971, dans la ville iranienne de Ramsar, au bord de la mer Caspienne.

Chaque année depuis 1997, des organismes gouvernementaux, des organisations non gouvernementales et des groupes de citoyens à tous les niveaux de la société profitent de l’occasion pour lancer des actions de sensibilisation du public aux valeurs et aux avantages des zones humides en général, et de la Convention de Ramsar en particulier. Ce traité intergouvernemental sert de cadre à l’action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources.

Disparition de 50% des zones humides en 50 ans

Définies comme des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires […], les zones humides couvrent dans le monde entre 748 et 778 millions d’hectares. Au cours des cinquante dernières années, le drainage, la pollution, l’irrigation, les guerres et le changement climatique ont entraîné la disparition de 50% de ces zones humides.

Chaque année, le secrétariat de la convention de Ramsar, propose un thème fédérateur en lien avec l’actualité internationale. 2013 est l’année internationale de la coopération dans le domaine de l’eau : une occasion idéale d’examiner le lien entre l’eau et les zones humides. Le slogan choisi « les zones humides protègent notre eau » reflète l’interdépendance entre l’eau et les zones humides et le rôle crucial que jouent celles-ci.

La diversité culturelle et biologique des zones humides constitue une richesse naturelle dont dépend notre bien-être physique et psychologique. Le patrimoine culturel de nos zones humides est le résultat d’une symbiose qui remonte à la nuit des temps entre les populations et les zones humides, une association qui a enrichi les générations passées et qui, avec votre aide, en fera autant pour les générations futures. Cette association s’est développée en raison de l’utilité des zones humides – en bref, la diversité de la vie végétale et animale des zones humides a assuré la subsistance des populations et leur a procuré de nombreux autres avantages.

Un site à visiter : www.mediaterre.org

http://www.journee-mondiale.com/90/journee-mondiale-des-zones-humides.htm

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UN FAIT A RETENIR

2 Février 1536    Fondation de la ville de Buenos Aires en Argentine

Pedro de Mendoza, qui était à la recherche d’or, fonda la ville le 2 février 1536 à l’embouchure du Rio de la Plata, ville qu’il a baptisée : « Nuestra Señora Santa Maria del Buen Ayre ». Les premières fondations de la ville se situaient dans l’actuel quartier de San Telmo, proche de l’actuel centre-ville, légèrement au sud.

Néanmoins, les attaques répétées des populations autochtones forcèrent les espagnols à abandonner la ville en 1541. Juan de Garay, qui naviguait depuis Asunción (Paraguay) sur le Río Paraná, fonda une nouvelle colonie permanente en 1580.

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HAITI

2 Février

1802                Arrivée de la flotte expéditionnaire française au Cap.

Leclerc, chef de l’expédition, somma Henri Christophe, commandant de la ville, de la livrer en 24 heures. Pour toute réponse, Christophe ordonna l’incendie de la ville, préférant ainsi la réduire en cendres plutôt que d’obéir Leclerc.

2 Février 1827                Explosion de l’arsenal de l’armée à Port-au-Prince

« Cette explosion s’est produite quelques minutes après le départ de Boyer [qui venait de visiter l’arsenal]…Plus d’une centaine de personnes se trouvant sur les lieux… périrent dans cette catastrophe. »

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La Pensée du Jour

«Qui veut élever en un instant une flamme puissante commence par l’allumer avec de faibles brins de paille. »

William Shakespeare

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PRENOM DU JOUR

Saint Théophane mais aussi Théophanie…

Né le 21 novembre 1820 à Poitiers, il entra aux Missions étrangères de Paris, et partit pour le Tonkin. Les Théophane sont intelligents. Leur couleur : le jaune. Leur chiffre : le 4.

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Aujourd’hui

Jeudi 02 Février 2017                     Nouvelle Lune

Samedi 04 Février 2017                 Premier Quartier

L’Ere du VERSEAU, comprise entre le 21 janvier et le 20 Février

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LE CULTUREL CHEZ NOUS

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MIZIK LAKAY

 «» 

Pour découvrir la musique de «» 

cliquezsurle lien qui se trouvesurnotre site :

https://www.youtube.com/watch?v=R7WFXv3vCrY

https://www.youtube.com/watch?v=N3pw4SRkMgM

https://www.youtube.com/watch?v=4-ogxb39UcQ

https://www.youtube.com/watch?v=aATqEnkdFwc

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A l’étranger

Musée du Nouveau Monde- Jusqu’au 29 MAI

UNE EXPOSITION : HAÏTI UNE ÎLE SOUS LE VENT DE L’HISTOIRE

Cette exposition est le fruit de la collaboration menée depuis 2013 entre William Adjété Wilson et Valentin Valris, issu d’une grande famille d’artisans de Port-au-Prince, connus pour leur technique du perlage, à partir de paillettes et de perles de verre fixées sur la toile. Ces teintures racontent les temps forts de l’histoire de la première République noire…

10 rue Fleuriau

17000 La Rochelle, France

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L’actualité du monde, dans le passé

2 Février 1613    Naissance de Noël Chabanel, martyrs canadiens

En 1643, il fut envoyé en Nouvelle-France, et après avoir étudié la langue algonquine pendant un certain temps, il fut nommé à la mission de Sainte-Marie, où il demeura jusqu’à sa mort. Dans ses tâches apostoliques, il fut le compagnon du père Charles Garnier. Ayant ressenti une répugnance pour le mode de vie des Hurons, et craignant que cela put affecter la qualité de son travail, il jura de ne plus jamais quitter la mission. Chabanel fut assassiné le 8 décembre 1649 par un Huron nommé Louis Honarreennha.

2 Février 1892    Invention des capsules de bouteille

Les bouchons ou capsules sont de petits objets circulaires utilisés pour fermer hermétiquement les bouteilles de verre.

Il a été inventé en ce jour par William Painter, le fondateur de la société Crown Cork and Seal qui est maintenant le premier fabricant mondial d’emballages métalliques. Par sa facilité d’utilisation, ce procédé de fermeture révolutionna l’industrie de l’embouteillage.

Les capsules sont fabriquées en métal (acier) et peuvent être décorées à l’extérieur du logo de la marque de la boisson. Un joint déposé à l’intérieur assure l’étanchéité de la bouteille. Une des innovations assez récente dans ce domaine fut la capsule vissée, qui peut être ôtée simplement en la dévissant.

2 Février 1897    Invention de la cuillère à crème glacée

Un brevet est accordé à un inventeur noir américain, Alfred L. Cralle de Pittsburgh, Pennsylvania, pour la cuillère à crème glacée. Ce concept est tellement efficace qu’il est encore utilisé.

2 Février 1897    Première femme avocate

La Société du barreau du Haut-Canada modifie ses règlements, permettant ainsi à Clara Brett Martin de devenir la première avocate de tout l’Empire britannique.

2 Février 1910    Naissance d’Andrew McKellar, astrophysicien né à Vancouver

En 1947, Il devient Membre de l’Ordre de l’Empire britannique pour les travaux qu’il a accomplis à titre d’agent de recherches pour la Marine Royale canadienne durant la Deuxième Guerre mondiale. Il est astronome à l’Observatoire fédéral d’astrophysique de Victoria de 1935 à 1939 et de 1945 à 1960 et il est reconnu mondialement comme l’un des plus grands astronomes canadiens.

Il est décédé à Victoria le 6 mai 1960

En 1940, l’Observatoire Fédéral d’Astrophysique est témoin de deux autres découvertes majeures. Andrew McKellar, qui est astronome à l’observatoire, devient le premier chercheur à détecter la présence de matière dans l’espace interstellaire avec l’identification des raies du spectre du cyanogène (ou CN) et du méthyne (ou CH). Un an plus tard, en 1941, il détermine la température des molécules de cyanogène et déduit que le milieu interstellaire dans lequel elles se trouvent est très froid, soit environ -270 °C. C’est la première mesure directe de la température de l’Univers.

2 Février 1913    Inauguration de la plus grande gare du monde

La « Grand Central Station » de New York ouvre ses portes en plein cœur de Manhattan. Construite sur deux étages et sur 32 hectares de superficie (gare et voies), elle est la plus grande gare ferroviaire du monde.

2 Février 1924    Création de la Fédération internationale de Ski

La Fédération internationale de Ski (abrégé FIS) est une association de fédérations nationales ayant pour but de développer le ski à l’échelle mondiale.

2 Février 1927    Naissance du célèbre saxophoniste Stan Getz

Dès l’âge de 15 ans, il fait ses premières armes au sein de différents orchestres avant de former son propre trio qui se produit au Swing Club de Hollywood. Son jeu lui vaudra le surnom de « The Sound ». C’est avec Jazz Samba, qu’il connaîtra le succès. C’est le début d’une longue série de disques de bossa-nova enregistrés durant la première moitié des années 60. À partir de 1965, il donne un nouvel élan à sa carrière en jouant avec de jeunes musiciens comme Corea ou Gary Burton et parvient à se démarquer de l’étiquette « bossa-nova » qui lui colle à la peau. Il est décédé le 6 juin 1991

 

2 Février 1935    Première utilisation d’un détecteur de mensonge

Le détecteur de mensonge est un appareil qui mesure et évalue certaines réactions physiologiques tels que les battements du coeur, la pression artérielle lorsqu’un individu est soumis à des questions.

Le détective américain Leonard Keeler teste sa nouvelle invention sur deux criminels du Wisconsin : le détecteur de mensonge Keeler. La culpabilité des deux malfrats, Cecil Loniello et Grignano Tony, est évidente selon l’appareil. Ils seront condamnés.

Recherches: Nadeige CAJUSTE

Sources: 366jours.free.fr / sudouest.fr / lessignets.fr / fr.news.yahoo.com / alterpresse.org /

haiti-reference.com/haitilibre.com/isere-annuaire.com / http://fr.wikipedia.org /

http://www.haiticulture.ch / http://www.ephemeride.com / http://www.magicmaman.com/prenom/,adelphe,2006200,10968.asp /

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