Haïti-Culture : Dispositions municipales à P-au-P, dont l’interdiction de chansons à propos obscènes, lors des festivités pré-carnavalesques 2017

P-au-P, 11 jan. 2017 [AlterPresse] — Les méringues, aux propos obscènes, sont interdites lors des exercices pré-carnavalesques 2017, souligne l’administration communale de Port-au-Prince, dans une note en date du mardi 10 janvier 2017, transmise à AlterPresse.

Les Disc jockeys (Dj’s) se sont entendus de ne pas diffuser des chansons aux paroles obscènes, durant les exercices pré-carnavalesques, à l’issue d’une importante réunion, tenue, le mardi 10 janvier 2017, entre l’administration communale de la capitale, Port-au-Prince, et une douzaine d’entre eux, évoluant dans la commune et ses environs.

En 2016, la miuse en garde du Ministère de la communication n’avait pas empêché des dérives et la diffusion de meringues à propos obscènes, rappellent des observateurs.

La question est de savoir quel suivi administratif sera assuré aux dispositions municipales, annoncées au début de l’année 2017.

Depuis quelques années, des artistes et groupes musicaux profitent des défilés pour lâcher des propos obscènes, faisant semblant d’ignorer la participation des enfants à ces manifestations.

Des attaques directes et personnelles, contre des personnalités publiques respectables, sont, de plus en plus, fréquentes.

Une méringue carnavalesque de 2016 du président Michel Martelly d’alors a voulu s’attaquer à la journaliste et directrice de programmation de Radio Télé Kiskeya, Liliane Pierre-Paul.

Plusieurs institutions, dont l’Association nationale des médias haïtiens (Anmh), avaient dénoncé cette méringue carnavalesque de Sweet Micky (surnom que se donne Michel Martelly), qui ciblait la journaliste.

Invité récemment dans une émission, Martelly, qui ne démord pas, a annoncé qu’il s’attaquera, de nouveau, à la journaliste dans une autre méringue.

Présidée par le maire principal de Port-au-Prince, Youry Chevry, la réunion du 10 janvier 2017 visait à fixer…….lire la suite sur alterpresse.org

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *