Haïti-Matthew : 800 mille personnes en situation de besoin d’aide alimentaire « plus qu’urgente », selon le Pam

P-au-P, 24 oct. 2016 [AlterPresse] | Photo : Gotson Pierre — 800 mille personnes affectées par l’ouragan Matthew les 3 et 4 octobre dernier ont besoin d’une aide alimentaire « plus qu’urgente », estime le Programme alimentaire mondial (Pam), dans un communiqué conjoint avec le Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), en date du 24 octobre 2016.

« Les produits locaux sur les marchés seront bientôt épuisés et nous avons besoin de plus de fonds pour continuer les distributions de nourriture afin de venir en aide » à ces personnes, déclare le directeur régional du Pam pour l’Amérique Latine et les Caraïbes, Miguel Barreto, dans ce communiqué transmis à AlterPresse

Pour sa part, le représentant de la Fao en Haïti, Nathanaël Hishamunda, encourage des actions urgentes visant à fournir aux agriculteurs des semences, des engrais et des outils dont ils ont besoin pour éviter qu’ils soient confrontés à « une insécurité alimentaire persistante ».

La mise en œuvre d’un plan de réponse d’urgence est envisagée.

56 millions de dollars seront nécessaires pour répondre aux besoins alimentaires de la population affectée par l’ouragan au cours des trois prochains mois.

Il faudra notamment réhabiliter les exploitations agricoles affectées et d’améliorer la sécurité alimentaire des ménages ruraux, devenus encore plus vulnérables.

Il est impératif de fournir une assistance alimentaire immédiate et d’aider la population à reconstituer ses moyens d’existence, confirme un état des lieux dressé par le gouvernement d’Haïti, à travers la Coordination nationale de la sécurité alimentaire (Cnsa), le Pam et la Fao.

Près de 50 pour cent du bétail a été décimé dans certaines zones du département de la Grand’Anse (Sud-Ouest) .

« L’agriculture a été quasi anéantie, les stocks des magasins ont subi de graves dommages, et la disponibilité des produits locaux se résume aux fruits tombés des arbres (..) »

« Sur la côte sud de l’île, les activités liées à la pêche sont paralysées car les filets, nasses et équipements ont été emportés par les flots. Dans un tel contexte, les revenus des familles pour se procurer de la nourriture sont considérablement réduits, voire inexistants ».

Près de 90 pour cent des arbres forestiers et fruitiers du département du Sud ont été …….lire la suite sur alterpresse.org

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