3 mai, journée internationale de la liberté de la presse 2016: pas d’attaques systématiques en Haïti en 2015, mais des médias ont été physiquement touchés et des journalistes harcelés, alors que l’accès à l’information a continué à poser problèmes en 2015

Port-au-Prince, le 2 mai  2016 – (AHP) –La 23 ème  Journée mondiale de la liberté de la presse proclamée  par l’ Assemblée générale des Nations Unies en 1993, est célébrée ce mardi  3 mai autour du thème: Accès à l’information et aux libertés fondamentales – C’est votre droit !.
En Haïti, on ne peut pas parler d’attaques systématiques contre la liberté de la presse au cours de ces dernières années.  Mais, les insultes de l’ancien président Michel  Martelly et ses attaques contre des journalistes ne sont pas passées inaperçues.
Des médias ont été physiquement touchés et des journalistes harcelés
Un autre  fait que l’on peut considérer comme une atteinte à la liberté de la presse, c’est la décision du régime antérieur  de  ne placer de la publicité  payée avec l’argent de l’Etat  que dans des medias qui lui étaient généralement réputées proches. Une politique qui n’avait jamais atteint auparavant une telle proportion
Cette façon de faire est considérée  comme une stratégie visant à éteindre des médias jugés hostiles.
Un autre problème majeur qui a continue à se posé en Haïti en 2015: c’est l’accès à l’information
Aucune loi pour forcer les autorités à s’y conformer . Alors que  si ‘on veut que l’Etat soit transparent,  que l’on sache comment est gérée la chose publique,  il faut que la population ait accès à l’information.
Par exemple, il ne devrait pas y avoir de problèmes que l’on sache combien touche un président de la République , un ministre ou encore un directeur général.
C’est possible qu’un président de la Répulique ou un premier ministre le révèle au7 cours de l’une de leur déclation, mais il n’y a aucun  repertoire officiel qui donne ces infos que l’on peut sans doute trouver à la direction du payroll du Ministère de l’Economie et des Finances (MEF).
En République dominicaine  par exemple, une loi fait obligation aux fonctonnaires de l’Etat de fournir des informations à la presse sur des faits d’intéret public, pourvu qu’elles ne relèvent pas de la sécurité de l’Etat.
En Haïti, des contrats, des accords  et ententes sont signés par exemple dans l’opacité la plus totale avec des étrangers, sans que les locaux se sentent obligés d’en infomer la population. Et si vous interrogez les  fonctionnaires concernés, ils vous envoient vous promener ou vous induisent en erreur.
C’était   par exemple le cas avec projet dit  de « Centre financier international de l’île de La Gonâve » de Michel Martelly qui a donné lieu à toutes sortes de réactions, pour avoir été decidé par décret, en cachette, aux derniers jours du régime, sans que la population en ait eté mise au courant.
On a alors parlé entre autres  de mise en place de paradis fiscal ou de cession de l’île de la Gonâve par petits morceaux.
Le black-out entretenu dans le cadre du vaste scandale des Panama Papers, autour d’un deal de pétrole entre Trinidad and Tobago et de hautes autorités du régime de Michel Martelly, est vu comme lire la suite sur ahp.org

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