Haïti-Culture : Le jazz, une musique de plus en plus personnalisée et complexe, selon le compositeur suisse Pascal Schaer

P-au-P, 26 janv. 2016 [AlterPresse] — « Des sources africaines du jazz à la période swings des années 1930 » : tel est le thème d’une conférence donnée, le lundi 25 janvier 2016, en marge de la 10e édition du festival international de Jazz de Port-au-Prince, qui se déroule du 23 au 30 janvier 2016 à Port-au-Prince, Pétionville, Cap-Haïtien (Nord), Jacmel (Sud-Est).

« Tous les gens font du Jazz, mais leur attitude à l’instrumentale est totalement différente, elle est vraiment personnalisée », explique le compositeur et tromboniste suisse, Pascal Schaer, lors de cette conférence de presse, sur l’histoire des jazz, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.

Dès le départ, la personne s’approprie le jazz en fonction de sa personnalité, précise le compositeur.

« Le jazz est comme un arbre et chaque feuille est presqu’un style. C’est très difficile de savoir ce qu’il est aujourd’hui parce qu’il a traversé l’Europe », indique-t-il pour souligner une arborescence extrêmement complexe au niveau de cette musique.

« La musique classique et le jazz sont partis d’une musique simple à une musique de plus en plus complexe ».

« Même si on peut jazzer toute les musiques, il y a quand même, au départ, un tronc assez simple qui n’est pas compliqué géographiquement parce qu’on verra où il est né », nuance Schaer.

L’une des grandes dimensions du jazz est le swing, fait-il valoir.

A la 10e édition du festival international de jazz, plus de 30 prestations sont prévues, un peu partout à Port-au-Prince et en province, par des artistes du jazz de renommée internationale, des artistes et groupes locaux.

14 pays – dont la Belgique, le Canada, le Chili, la France, l’Allemagne, le Mexique, l’Espagne, le Japon, la Suisse, les États Unis d’Amérique, la République Dominicaine, le Brésil, Cuba et Panama – y sont invités.

Le festival international de jazz 2016 réunit, entre autres artistes, Réginald Policard, Joël Widmaier, John Bern Thomas, Pauline Jean, Jean Caze, Obed Calvaire, Godwin Louis, Mushy Widmaier, Jonathan Michel, lire la suite sur alterpresse.org

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