Haïti : Impact de l’aide humanitaire, une année après le tremblement de terre

Un forum sur l’impact de la réponse humanitaire en Haïti après le séisme dévastateur du 12 janvier 2010 s’est tenu mardi à Port-au-Prince à l’initiative de l’Observatoire citoyen de l’action des pouvoirs publics et parapublics en Haïti (OCAPH).

Ce forum, qui a réuni des représentants des secteurs public et privé, de la diaspora et des camps de déplacés, visait à évaluer les leçons tirées de l’éjection de l‘aide massive en Haïti après la catastrophe du 12 janvier.  

Les intervenants, parmi eux l’économiste Jean Marie Guillaume venu des Etats Unis, ont vertement critiqué les actions des ONG en Haïti.  Il a critiqué la mauvaise coordination de l’aide internationale au pays après le séisme dévastateur, estimant que les ONG qui envahissent Haïti après le 12 janvier ne savaient quoi faire et à qui s’adresser.  

Un faible pourcentage des fonds qu’elles reçoivent au nom des sinistrés allait à destination, selon M. Guillaume se basant sur des rapports disponibles.

Mais le docteur Claude Suréna, un des principaux intervenants, n’a pas totalement partagé les opinions exprimées par l’économiste Jean Marie Guillaume. Selon le docteur Suréna,  les activités dans le domaine de la santé sont mieux coordonnées.

Des représentants des camps Pétion-Ville Club et Immaculée de Cité Soleil se montraient aussi, très acide par rapport à l’intervention des organisations non gouvernementales qui, selon eux, s’enrichissent au nom des victimes de la catastrophe du 12 janvier.

A date, seulement 495 ONG sur l’ensemble présentes sur le territoire national sont reconnues par le ministère de la Planification et de la Coopération externe (MPCE), a pour sa part précisé Djéry Maximé, responsable de l’Unité de Coordination de l’Activité des ONG (UCA-ONG) au MPCE.

Selon M. Maximé, la loi du 14 septembre 1989 fait obligation aux ONG de soumettre, chaque fin novembre, un rapport d’activités au ministère de la Planification.  Toutefois, le pourcentage de rapports soumis par les ONG est très faible par rapport à leur nombre.

Les problèmes d’enregistrement des ONG ont également été évoqués par le maire de Port-au-Prince, Jean Yves Muscadin Jason.  L’édile de la capitale affirme que ces organisations non gouvernementales refusent de coopérer avec la Mairie. [rv2000]

Une pensée sur “Haïti : Impact de l’aide humanitaire, une année après le tremblement de terre

  • 4 janvier 2011 à 8:09
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    Mesye kap kritike jesyon ONG yo, se yon krazeur lajan USAID, yo femen yon projet sou li nan USAID, mezanmi se vre pawol la enpotan pou pale paske ed la pa jwenn pep la, men li enpotan pou nou anpeche blofeur fe kapital politik ou byen refe imaj oganizasyon yo nan lide pou trouve plis lajan pou mete nan poch yo

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  • 4 janvier 2011 à 9:29
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    Mande tout ONG fè yon ti rale ko yo pandan 1 an an Ayiti. Apre sa fè yon evalyasyon . Epi lè sa a na wè si yo te kon fè yon bagay ou pa. Se pa voye moute se esperyans lan pou nou fè. Lè sa a tout moun ap wè kote verite a yé. Kounye a se yon konfizyon nap mete na tèt moun

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  • 4 janvier 2011 à 11:48
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    Il y a plus de dix ans, Sauveur Pierre Étienne parlait déjà de l’invasion des ONG en Haïti
    (Haïti : l’invasion des ONG, ouvrage paru aux éditions du CIDIHCA en 1997).

    De 1982 à 1988, le Ministère de la Planification et de la Coopération externe (MPCE) a identifié environ 415 Organisations non gouvernementales (ONG) légalement reconnues.
    D’après l’ouvrage de Sauveur Pierre Etienne,800 ONG ont été répertoriées dans tout le pays et qui avaient pour mission de combattre le sous-développement.

    La majorité de ces ONG s’activent dans l’agriculture, l’éducation, la santé, le développement communautaire, les infrastructures, l’assistance sociale, l’assistance humanitaire, etc.

    A ce jour,seulement 495 ONG sur l’ensemble présentes sur le territoire national sont reconnues par le ministère de la Planification et de la Coopération externe (MPCE), d’après Djéry Maximé, responsable de l’Unité de Coordination de l’Activité des ONG (UCA-ONG) au MPCE.

    Après le séisme on avançait le nombre de 10. 000 ONG présentes en Haïti. Ce qui fait d’Haïti le pays où il y a le plus d’ONG au monde, on ne parle plus d' »invasion » mais Haïti devient tout simplement  » la République des ONG ».

    D’ailleurs depuis des années, les dons de la Communauté internationale ou des bailleurs de fonds sont gérés par ces organismes qui, contrairement à ceux relevant de l’Etat n’ont aucun compte à rendre à la nation de leur gestion

    Dans certaines régions du pays, on assiste à une concentration d’ONG qui travaillent parfois dans une même sphère d’activité tandis que d’autres zones en sont totalement dépourvues. Il s’agit tout simplement d’un gaspillage de ressources sans parler même des salaires mirobolants des pseudo-experts, voiture de luxe, frais d’hôtel, tandis que la population est livrée à elle-même.

    Toutefois, reconnaissons dans le domaine de la santé, quelques ONG comme Médecin sans frontière, la Croix Rouge se démarquent en apportant un soutien inestimable à la population haïtienne.

    Cependant les autres ONG (la majorité), s’enrichissent au nom des victimes de la catastrophe du 12 janvier, sur la misère des haïtiens. Le séisme ne fait qu’aggraver la situation, le bilan est tout simplement décevant.

    Ils prennent des millions au nom du peuple haïtien, pour distribuer finalement quelques petits sachets d’eau potable, quelques kilos de riz, dans quelques camps. Bref on voit quelques petits programmes: food for work, cash for work etc

    Seulement les bâtiments de l’État ont été déblayés, il y a encore des corps en putréfaction sous les décombres, problème de canalisation à chaque goutte de pluie sur la capitale.Dans les rues de Port-au-Prince, de nombreux édifices attendent toujours de s’effondrer, un énorme danger pour la population.

    Où sont les tonnes d’aide internationale ? Où sont les millions collectés? Pendant que la population crève de faim, ne trouve pas de soins ?

    L’argent récolté dans le monde par ces ONG, a été donné dans l’espoir qu’il nourrisse au moins une famille sans toit mais serviraient à fournir un train de vie somptueux à ces représentants.

    On ne peut pas dire que les ONG ne servent à rien. Mais il faut remédier la situation, elles ne doivent pas remplacer l’État haïtien.Nous voulons de l’aide et non de l’assistanat.

    Certes l’État haïtien est affecté par la corruption. Mais il n’est pas le seul. J’encourage vivement Radio vision 2000 et plus précisément l’émission vision 2000 à l’écoute et les vrais journalistes de dénoncer la corruption qui règne au sein de ces ONG.

    Le détournement des fonds de l’aide humanitaire est un crime contre le peuple Haïtien. La détresse dans laquelle se trouve la population haïtienne amène à poser sérieusement la question de l’efficacité de l’aide internationale .

    Un an après le séisme, l’heure du premier bilan a sonné.Qu’avez-vous fait des dons récoltés à travers le monde au nom du peuple haïtien chères ONG?

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  • 5 janvier 2011 à 12:03
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    Preval ki vle rete jusqu’au 14, mai 2011 lan, se mem tactic lap utilize ak gbagbo. Retard tactic. « Gbagbo, who came to power in 2000 and ruled during a brief civil war, overstayed his mandate when it expired in 2005, claiming the country was too unstable to organize a poll. After many delays and postponements, an election was held in November. » http://www.cbc.ca/world/story/2011/01/03/ivory-coast-gbagbo.html
    6 fevrier, 2011 a partir de 11h00 pm, que tout ayisiens a fout m’sie kochon yo rele preval lan dehors lan pays ya.

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  • 5 janvier 2011 à 5:27
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    Nou pap mete l deho paske se pitit peyi ya li ye fok nou fini ak mantalite sa. Fok nou mete nan prison ou byen kote kal nesesite paske fok li bay esplikasyon sou lajan petrokaribe li volè yo pou te fè kanpay pou bofis li e anmnem tan tou matlo. Ann kite lajistis triyonfe pou nou ka wè vrè enemi pèp la depi nan monte dosye pase nan bay enfomasyon rive nan tribinal pou jije Prezidan kolera yo rele Malediksyon, pichon kras labou 100% mizè pou peyi dayiti ya.

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  • 5 janvier 2011 à 10:03
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    D’après Disaster Accountability Project

    Christian charity World Vision a dépensé la moitié de 192 millions de dollars collectés (eau potable, tente, nourriture etc.)

    Partners in Health, ont dépensé un tiers des 86 millions de dollars (soins d’urgence).

    La Croix-Rouge américaine a dépensé 39% des 476 millions de dollars (tentes,nourriture, des kits d’hygiène…)

    Catholic Relief Charities a dépensé 32 % de 196 millions de dollars qu’il a reçus pour Haïti.

    Selon le Centre de la Philanthropie de l’Université de l’Indiana (the Center on Philanthropy at Indiana University) les 38 ONG ayant rempli le questionnaire soumis ont collecté à elles seules 1.4 milliard de dollars. La majorité des 38 ONG n’ont répondu à la question sur les intérêts que la somme collectée leur rapporte en la plaçant en banque.

    Seules cinq ont accepté de répondre à cette question. Les intérêts gagnés sur l’argent reçu par ces cinq organisations s’élève à 1.8 million de dollars.

    Comment peut-on accepter une telle situation?

    Kenold D (2e commentaire) sa pa rele voye monte, ni sa pa rele konfizyon, se pa paske kèk grenn moun jwenn yon ti ki choy, kifè èd la byen jere e byen pataje.

    Cette situation est révoltante et inacceptable. Si yo rale ko yo, peyi a, ap rale yon souf avèk bann sansi sa yo, kap souse san malere, kap retire pen nan bouch pov.

    Zanmi ki vle ede ayiti ap toujou fèl e ap gen lot mwayen pou yo ede peyi a. Se pa lajan ONG, kob la ye
    men se lajan kontribiyab, lajan sitwayen onèt kap redi travay di nan peyi etranje, ki vle ede pèp ayisyen.

    Tout moun konnen yo pran dè milyon pou distribiye kèk ti sachè dlo, nan bay kèk ti sak diri, lwil.

    Se pa solisyon an ye. A court terme oui, parce que on avait pas le choix. Mais à long terme, il faut trouver d’autre stratégie. Il faut renforcer les institutions étatiques. Bay CAMEP ou SNEP mwayen pou l bay tout moun dlo potab pou bwè, konsa yo pap bezwen pote ti sachè ban nou, ranfose prodiksyon nasyonal, konsa nou pap toujou ap rete tann sinistre pou nou manje.

    Desantralize peyi a, pou nou fini avèk konsantasyon tout bagay nan repiblik Potoprens. O mwen lè gen yon pwoblèm rès peyi a, ap kabab pote sekou.

    Fok ONG yo ran-n kont a leta peyi a, paske se sou do l yo ramase tout richès yo fè a.

    ONG ki gen nasyonalite entranjè, nap pote plent nan dyaspora a, nou pral devan otorite peyi yo, pou nou fè yo reponn a zak sa a.

    Se tou senpleman yon krim kont pèp ayisyen. Kolera ap ravaje pitit pèp la, yap antere yo tankou chen, a gen sant sante, lopital pou resevwa tout moun, aloske donasyon yo ap fè benefis nan bank etranje.

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  • 5 janvier 2011 à 12:56
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    Tout ce qui a été écrit sur ce forum concernant la gestion des ONG n’est que la vérité. Toutefois, nous ne devons pas oublier que nos dirigeants actuels ont été parmi les premiers à demander aux pays donateurs de passer par ce canal pour faire parvenir l’aide humanitaire dans le pays. Avons nosu déjà oublié le fameux Télégramme de la Honte? comme l’avait appelé le Général Avril lors de son passage en Chine, des haitiens authentiques avaient expédié au gouvernement chinois entérinant une telle démarche.

    Baton bat chien noir la, ce li ki bat chien baln an

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  • 5 janvier 2011 à 1:26
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    2007 j’ai été aux Eats Unis pour études, j’avais assisté a une activité de relevé de fond en faveur une hopitale en Haiti. Il est incroyable de voir l’engoument des americains pour faire don a Haiti.
    La ceremonie de relevé de fond pour certaines ONGs est une activité annuelle ou un rendez vous a ne pas raté par certains et un moyens de deverser une 1/1000 de la richesse d’autres en faveur des pauvres.
    Pour les donataires, les 10, 20, 30 dollars donnés contribuent a l’amelioration de la vie de qques haitiens. Pauvre Diable, ces argents, au lieu de contribuer a l’amelioration de la vie des haitien, augmentent la richesse de leur confreres americains.
    yon sel bagay mwen konnen, depi wap manje sak pa pou ou wap rann li kanmenm.

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  • 6 janvier 2011 à 4:31
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    Se paske pa gen leta ki fe bagay sa yo ap pase konsa. Nenpot ti vagabon soti nan peyil, monte yon ONG epi jeremilyon an ayiti. Preval ak Bellerive pa fe travay yo. Jodi an menm moun ki kraze anpil lajan nan Pact Haiti, epi se yo kap pale sou jesyon ONG. USAID femen projet sou yo, yo trouve yon lot mwayen pou repare tet yo, pep aysyen veye anro, veye anba.

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