Haïti : Des spécialistes en population et développement veulent jouer leur partition

« Haïti au regard de la 15e Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD+15) » est le thème d’une journée de vulgarisation scientifique tenue, ce 14 décembre à Port-au-Prince.

Il s’agit d’une initiative de l’Association nationale des spécialistes en population et développement (ANASPOD) dont l’un des objectifs est d’attirer l’attention des autorités nationales et locales sur la nécessité de prendre en compte les variables démographiques dans la mise en œuvre de leurs politiques publiques.

Des cadres supérieurs de l’administration publique, des experts nationaux et internationaux en population et développement ont pris part à cette activité de lancement de l’ANASPOD.

« En Haïti, les questions liées à la problématique de la population et du développement ne bénéficient pas toujours d’une large audience auprès du public en général, des acteurs locaux et nationaux en particulier », estime Dieutès Démosthène, président de l’ANASPOD.

Les décideurs du pays n’ont jamais tenu compte des recherches produites par les jeunes diplômés des universités haïtiennes, selon l’expert en population et développement.

L’Association nationale des spécialistes en population a été crée le 19 décembre 2008 par un groupe de professionnels formés au Centre en population et développement (CEPODE), une structure composée de la Faculté des sciences humaines et du Centre technique de planification et d’économie appliquée et supportée par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA).

La dégradation accélérée de l’environnement, la forte croissance démographique du pays, les problèmes liés à l’exode rural, à la pauvreté et au chômage sont, entre autres, facteurs qui motivent ces jeunes spécialistes haïtiens à se regrouper en vue d’œuvrer à la prise en compte des variables de population dans les politiques publiques.

Le Fonds des Nations Unies pour la population est l’une des institutions avec laquelle l’ANASPOD compte travailler pour mener à bien ses activités.

Tania Patriota, représentante de la UNFPA, promet tout son support à la nouvelle association qu’elle considère d’ailleurs comme un outil qui va stimuler les décideurs du pays à mieux exploiter les données démographiques.

Une pensée sur “Haïti : Des spécialistes en population et développement veulent jouer leur partition

  • 14 décembre 2009 à 3:42
    Permalink

    Specialiste en Population et Developpement, c’est beaucoup dire. Ils n’ont passe qu’une anne d’etude apres la licence. Donc, pas meme suffisant pour un Master I vue que c’est une formation sans memoire. Maintenant, il y a la MAPODE qui est vraiment une maitrise. J’espere qu’elle est faite de maniere standard. Une bonne initiative, mais ils ne peuvent pas etre consideres comme des specialistes. Leurs professeurs, oui.

    Etudiant en Master de Psycho, France

    Répondre
  • 15 décembre 2009 à 6:32
    Permalink

    I think that is a good idea

    Répondre
  • 19 octobre 2010 à 12:44
    Permalink

    KLAS vous dites que vous êtes en Master en France ? Mais il semble que vous êtes peu informé sur le système de l’enseignement supérieur. Les licenciés haïtiens obtenaient toujours l’équivalence de maitrise pour leur diplôme de licence partout dans la francophonie. Les diplômes du CEPODE obtiennent l’équivalence de Master partout dans le monde pour leur diplôme d’Etudes poste graduées en Population et développement. La valeur des crédits universitaires ne sont pas mesurées en termes d’années mais plutôt suivant le nombre d’heures de présence en classe, le nombre d’heures de travaux hors cours et le nombre d’heures nécessaires aux travaux de sortie. Cette formation étant une formation spécialisée, les finissants présentent un essai scientifique comme travail de sortie. Renseignez vous sur le nombre d’heures qu’un étudiant passe au CEPODE et vous verrez que le nombre d’heures et est plus élevé que celui de votre futur « master français ».
    Ensuite pourquoi vous parlez encore de maitrise? Ne savez pas que toute la francophonie s’aligne sur le systeme nord américain et que la maitrise n’étant plus un grade académique on n’en parle plus même dans votre cher « pays d’accueil »? Pendant que vous êtes sur I’ internet tape LA REFORME LMD sur Google Haïti (.ht) et vous verrez que vous parlez au passé et réfléchissez anachroniquement.
    Un détenteur d’un master français et du diplôme du CEPODE

    Répondre
  • 10 décembre 2010 à 8:40
    Permalink

    Les ignorants parlent beaucoup mais tres peu de resultats. Les etudiants en cepode font des recherches serieuses, ils ont cree le premier tableau de mortalite pour Haiti ce qui n’existait pas avant et beaucoup d’autres realisation dans la recherche scientifique. Donc ce petit menteur est une honte pour l’education superieur dans un pays comme la France. Parler sans pouvoir avancer des donnees n’est pas acceptable, c’est aussi la source du grand probleme que confronte Haiti pendant que tous les autres pays depassent ces comportements d’aborigenes.

    Detenteur d’un diplome de Licence en Linguistique Appliquee et du diplome de CEPODE.

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *